La Cour constitutionnelle a validé jeudi la réforme de la pratique de la psychothérapie, censée désormais répondre à un prescrit plus scientifique, les sciences humaines étant reléguées à une fonction de conseil.
Concrètement, en vertu de la réforme de la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Maggie De Block, l'exercice de la psychothérapie ne sera plus permise à terme que par des médecins, des orthopédagogues cliniciens ou des psychologues cliniciens.
La Cour a assuré du caractère proportionné d'une réforme qui, si elle réserve, à l'avenir, l'exercice de la psychothérapie au champ de la médecine factuelle, ne porte pas pour autant atteinte au droit des personnes issues du champ des sciences humaines d'exercer une activité librement choisie, fut-elle de conseil.
"Nous sommes particulièrement soulagés", déclare Koen Lowet, administrateur délégué de la Fédération Belge des Psychologues. Pour la Fédération, et l'UPPCF qui cosigne la communication, la loi "offre aux professionnels que nous sommes la garantie de pouvoir exercer notre profession de manière autonome" et permettra à la ministre de la Santé publique Maggie De Block de "poursuivre le travail sur le remboursement des psychologues cliniciens de sorte à améliorer l'accès aux soins psychologiques donc à la thérapie".
L'UPPsy (Union professionnelle des psychologues) regrette, elle, cette décision qui "crée un paysage extrêmement compliqué pour le patient en éliminant le psychothérapeute" et jette un discrédit sur ceux qui pratiquent cette discipline. "Les psychologues qui sortent des études n'ont pas reçu la formation" de psychothérapie, contrairement aux nombreux psychothérapeutes déjà actifs, déplore la présidente Martine Vermeylen. La formation universitaire est concentrée sur les aspects plus médicaux de la psychologie. Pour limiter la pratique de la psychothérapie aux seuls détenteurs de diplôme, il aura fallu en amont modifier le cursus, estime Mme Vermeylen.
Concrètement, en vertu de la réforme de la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Maggie De Block, l'exercice de la psychothérapie ne sera plus permise à terme que par des médecins, des orthopédagogues cliniciens ou des psychologues cliniciens. La Cour a assuré du caractère proportionné d'une réforme qui, si elle réserve, à l'avenir, l'exercice de la psychothérapie au champ de la médecine factuelle, ne porte pas pour autant atteinte au droit des personnes issues du champ des sciences humaines d'exercer une activité librement choisie, fut-elle de conseil. "Nous sommes particulièrement soulagés", déclare Koen Lowet, administrateur délégué de la Fédération Belge des Psychologues. Pour la Fédération, et l'UPPCF qui cosigne la communication, la loi "offre aux professionnels que nous sommes la garantie de pouvoir exercer notre profession de manière autonome" et permettra à la ministre de la Santé publique Maggie De Block de "poursuivre le travail sur le remboursement des psychologues cliniciens de sorte à améliorer l'accès aux soins psychologiques donc à la thérapie".L'UPPsy (Union professionnelle des psychologues) regrette, elle, cette décision qui "crée un paysage extrêmement compliqué pour le patient en éliminant le psychothérapeute" et jette un discrédit sur ceux qui pratiquent cette discipline. "Les psychologues qui sortent des études n'ont pas reçu la formation" de psychothérapie, contrairement aux nombreux psychothérapeutes déjà actifs, déplore la présidente Martine Vermeylen. La formation universitaire est concentrée sur les aspects plus médicaux de la psychologie. Pour limiter la pratique de la psychothérapie aux seuls détenteurs de diplôme, il aura fallu en amont modifier le cursus, estime Mme Vermeylen.