La faillite devrait donc être prononcée dans les prochains jours, selon le journal L'Echo. Près de 110 personnes travaillent encore pour le CDMO.

Le candidat repreneur, un groupe américain d'une capitalisation boursière de près de 30 milliards de dollars, avait encore envoyé une délégation à Flémalle en début de semaine passée pour une deuxième visite de l'usine. Ce n'est que vendredi soir, à l'occasion du dernier ultimatum, que le groupe a annoncé son intention de ne pas faire d'offre, précise L'Echo.

"Nous sommes déçus. Nous avons demandé la mise en place d'une cellule psychosociale et d'une cellule de reconversion", a expliqué Nicolas Cahay, secrétaire permanent CNE. Selon le syndicaliste, les Américains - qui resteraient intéressés par une partie d'outillage - ont fait savoir que l'usine était trop petite pour eux.

Ces dernières semaines, les deux praticiens de la liquidation, l'avocat Nicholas Ouchinsky (CEW Partners) et le consultant Ali Baladi, désignés à la mi-avril par le tribunal de l'entreprise de Liège, avaient réussi à réunir trois candidats intéressés par le site de Mithra, composé de trois lignes de production (anneaux vaginaux, injectables et comprimés). Les deux premiers candidats - un Polonais et un Indien - avaient abandonné l'idée d'une reprise la semaine dernière.

"Ayant coûté plus de 80 millions d'euros, l'usine, qui avait obtenu des certifications dans le monde entier et dont tout le monde vante la qualité du personnel et de l'outillage - n'a jamais tourné à plein régime. Depuis plusieurs mois, elle perdait environ deux millions d'euros par mois", note encore le quotidien économique.

C.V.

La faillite devrait donc être prononcée dans les prochains jours, selon le journal L'Echo. Près de 110 personnes travaillent encore pour le CDMO.Le candidat repreneur, un groupe américain d'une capitalisation boursière de près de 30 milliards de dollars, avait encore envoyé une délégation à Flémalle en début de semaine passée pour une deuxième visite de l'usine. Ce n'est que vendredi soir, à l'occasion du dernier ultimatum, que le groupe a annoncé son intention de ne pas faire d'offre, précise L'Echo."Nous sommes déçus. Nous avons demandé la mise en place d'une cellule psychosociale et d'une cellule de reconversion", a expliqué Nicolas Cahay, secrétaire permanent CNE. Selon le syndicaliste, les Américains - qui resteraient intéressés par une partie d'outillage - ont fait savoir que l'usine était trop petite pour eux.Ces dernières semaines, les deux praticiens de la liquidation, l'avocat Nicholas Ouchinsky (CEW Partners) et le consultant Ali Baladi, désignés à la mi-avril par le tribunal de l'entreprise de Liège, avaient réussi à réunir trois candidats intéressés par le site de Mithra, composé de trois lignes de production (anneaux vaginaux, injectables et comprimés). Les deux premiers candidats - un Polonais et un Indien - avaient abandonné l'idée d'une reprise la semaine dernière."Ayant coûté plus de 80 millions d'euros, l'usine, qui avait obtenu des certifications dans le monde entier et dont tout le monde vante la qualité du personnel et de l'outillage - n'a jamais tourné à plein régime. Depuis plusieurs mois, elle perdait environ deux millions d'euros par mois", note encore le quotidien économique.C.V.