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Lors de la dernière CIM, les mesures d'isolement avaient été adaptées (lire jdM n°2754). Désormais, les tests PCR et RAT ne sont plus recommandés pour la population générale, les patients asymptomatiques ou les résidents des établissements de soins collectifs (ambulatoires et hospitaliers, y compris les transports de patients et les soins préhospitaliers d'urgence), à l'exception de quelques indications très limitées. Les autotests restent disponibles. Cette nouvelle politique de testing est entrée en vigueur le 23 mai.La définition de la stratégie de dépistage pour les patients symptomatiques est plus complexe et dépend de nombreux facteurs (l'état de santé du patient, son âge, son degré d'immunodépression ou de déficience...). Les discussions se sont donc poursuivies au sein du Risk Management Group (RMG) sur base de l'avis du Conseil Supérieur de la Santé (CSS). Jeudi 1er juin, à l'occasion de la dernière CIM Santé publique, le RMG a suivi les dernières recommandations du CSS qui limitent les indications des tests PCR à des patients symptomatiques dans des situations particulières, principalement pour éviter des propagations nosocomiales et recommandent certains suivis. Sur notre site web, une infographie du journal du Médecin fait le point sur ces situations particulières.La nouvelle politique de testing entre en vigueur dès la publication de la mise à jour des recommandations sur le site de Sciensano, à savoir ce 8 juin 2023.Les ministres impliqués (Antonios Antoniadis, Christie Morreale, Hilde Crevits, Frank Vandenbroucke, Valérie Glatigny, Bénédicte Linard, Alain Maron et Elke Van den Brandt) soulignent toutefois qu'il sera possible d'intensifier à nouveau la stratégie de testing si la situation épidémiologique se dégrade et qu'un nouveau variant présentant des caractéristiques plus graves se manifeste.