Les liens entre le diabète de type 2 et l'obésité sont bien connus. Jusqu'ici, l'attitude médicale - à l'exception de conseils nutritionnels basiques - consistait plutôt dans une réactivité plus ou moins intense face à un patient DT2 en excès pondéral. Difficile, sans doute, de faire beaucoup mieux, les outils visant à une réduction pondérale significative et durable étant limités. Mais le paradigme devrait changer, d'après l'endocrinologue Andreea Ciudin (Barcelone) qui affirmait, lors d'une des premières sessions du Congrès, que nous avons désormais de bonnes raisons de devenir proactif [1].