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Le traitement des cardiomyopathies peut être stratifié en trois niveaux: le traitement général ou symptomatique, le traitement spécifique au phénotype et le traitement de l'étiologie sous-jacente ou de la cause génétique.

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Ces dernières années, de nouveaux traitements ciblant spécifiquement l'étiologie des différentes formes de cardiomyopathie ont permis d'attirer l'attention sur ces affections. Le Pr Johan Van Cleemput (service de cardiologie, UZ Leuven) évoque les développements thérapeutiques récents et futurs de la cardiomyopathie ATTR et des formes obstructives de la cardiomyopathie hypertrophique.

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Les liens entre le diabète de type 2 et l'obésité sont bien connus. Jusqu'ici, l'attitude médicale - à l'exception de conseils nutritionnels basiques - consistait plutôt dans une réactivité plus ou moins intense face à un patient DT2 en excès pondéral. Difficile, sans doute, de faire beaucoup mieux, les outils visant à une réduction pondérale significative et durable étant limités. Mais le paradigme devrait changer, d'après l'endocrinologue Andreea Ciudin (Barcelone) qui affirmait, lors d'une des premières sessions du Congrès, que nous avons désormais de bonnes raisons de devenir proactif [1].

Les principaux virus décrits comme pouvant déclencher un DT1 sont les entérovirus, mais d'autres sont également impliqués dans cette pathogenèse, comme les très courants virus herpétiques ou d'Epstein-Barr, le CMV, le rotavirus, des rétrovirus endogènes et celui de l'influenza.

On sait que le diabète chez une future mère peut entrainer des anomalies pour le futur nouveau-né, et que l'épigénétique intervient dans ce phénomène. Plusieurs études présentées lors du congrès 2024 de l'EASD fournissent de nouvelles données à ce sujet, associations des caractéristiques du nouveau-né à certains facteurs de méthylation de l'ADN, qui peuvent modifier l'activité de certaines régions de l'ADN sans modifier la séquence des gènes.

Si les études portant sur les cures de jeûne n'ont débouché que sur des résultats contradictoires, la restriction temporelle de l'alimentation (RTA, qui consiste à limiter la fenêtre de prise alimentaire quotidienne à un nombre d'heures spécifié) a montré sa capacité à améliorer la sensibilité à l'insuline et le taux d'HbA1c chez les personnes à risque de diabète de type 2.