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L'enquête tend notamment à démontrer que la prédisposition au diabète et les maladies cardiovasculaires sont liés au taux de pauvreté. Raison pour laquelle la mutualité a classé ses membres en huit catégories de revenus correspondant aux moyennes nationales.Un : il y a bien une corrélation entre niveau social et état de santé général, qu'il s'agisse de la santé physique (le diabète, les maladies cardio-vasculaires, etc.) ou psychique (la dépression, etc.).Deux : les inégalités sociales se marquent tout au long de l'échelle sociale et graduellement. Il n'y a pas tout d'un coup un fossé entre les riches et les pauvres. Et elles sont les fruit d'une "construction sociale"."En 2016, pour une population de 150.000 personnes, il y a eu 402 décès parmi les personnes les plus précarisées, contre 174 au sein du groupe des personnes nanties. Soit 228 décès supplémentaires, ou 2,3 fois plus de risques de mourir avant 65 ans si on est en bas de l'échelle sociale." La mutuelle constate en moyenne "43 % de personnes diabétiques en plus parmi les personnes précarisées par rapport à la moyenne de la population. À l'inverse, elles sont 30 % en moins parmi les personnes nanties."