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Les auteurs ont réalisé une méta-analyse des données individuelles des participants à diverses études de cohortes, généralement dans la période précédant l'utilisation de surfactants. Les auteurs ont retenu 11 études (sur les 381 identifiées) totalisant 935 participants nés beaucoup trop tôt ou ayant un très faible poids à la naissance et 722 sujets témoins. Les investigateurs ont utilisé les mesures individuelles (VEMS, CVF, rapport VEMS/CVF, DME25-75 %, mesurés à l'âge moyen de 21 ans) pour calculer des scores Z modélisés. Dans le groupe témoin, les scores Z moyens tournaient comme prévu aux alentours de 0. Mais ils étaient abaissés chez les participants qui étaient nés beaucoup trop tôt ou dont le poids était très faible à la naissance : différence moyenne de -0,78 pour le VEMS (-0,96 à -0,61 ; p < 0,0001), de -0,25 pour la CVF (-0,40 à -0,10 ; p < 0,0012), de -0,74 pour le rapport VEMS/CVF (-0,85 à 0,64 ; p < 0,0001) et de -0,88 pour le DME25-75 % (-1,12 à ‑0,65 ; p < 0,0001). Un schéma semblable s'est dégagé pour les individus dont les valeurs se situaient sous le percentile 5. Les individus nés beaucoup trop tôt ou ayant un très faible poids à la naissance courent le risque de ne pas disposer, lorsqu'ils sont adolescents et jeunes adultes, d'une capacité respiratoire complète, ce qui pourrait augmenter leur risque de BCPO à un âge plus avancé.Doyle LW et al. Expiratory airflow in late adolescence and early adulthood in individuals born very preterm or with very low birthweight compared with controls born at term or with normal birthweight: a meta-analysis of individual participant data. Lancet Respir Med 2019; published online May 8. DOI:https://doi.org/10.1016/S2213-2600(18)30530-7