Toujours pas de fumée blanche pour un budget définitif. Les libéraux préfèrent attendre le prochain gouvernement... au grand dam de Frank Vandenbroucke.
Lundi 9 décembre à l'ULB, le Centre Jean Gol organisait un colloque sur l'avenir de l'Europe à l'ère Trump (accessoirement fort chahuté par des activistes pro-palestiniens en raison de la présence de Georges-Louis Bouchez et de Louis Sarkozy parmi les experts invités). À cette occasion, le président du MR a fait un aparté sur les sommes, selon lui astronomiques, dépensées pour le budget des soins de santé. "N'y a-t-il pas moyen de réduire les examens redondants? De trouver des économies dans une meilleure gestion du système?". On sent l'agacement du libéral sur le sujet. Or on sait également que Vooruit et Les Engagés n'entendent pas sacrifier ce gros poste budgétaire avant d'envisager entrer dans un gouvernement Arizona (N-VA-MR-Les Engagés-CD&V-Vooruit). Le budget des soins de santé est une des raisons pour laquelle nous n'avons, à l'heure d'écrire ces lignes, toujours pas de gouvernement fédéral.
Restera aussi, dans le meilleur des cas, à désigner celui qui tiendra les lourdes manettes des Affaires sociales et de la Santé publique. Si Frank Vandenbroucke rempile, Vooruit obtiendrait le principal budget du gouvernement et, sans doute, pas grand-chose d'autre si ce n'est quelques petits secrétariats d'État.
Les syndicats médicaux, en revanche, sont suffisamment rassérénés par le fait qu'en médico-mut, ils ont obtenu des garanties notamment sur l'indexation qui aura bien lieu en temps voulu. Le ministre sortant Vandenbroucke, qui souhaite qu'un budget soit voté par la Vivaldi rapidement, les a apaisés, craignant une dénonciation de l'accord.
Une chose est sûre: les libéraux ne voteront pas ce budget dans le cadre de la Vivaldi sortante mais bien dans celui de l'Arizona si, enfin, elle se forme. Maxime Prévot a insisté sur la nécessité d'avancer vite mais les visites de Bart De Wever au Roi se succèderont au moins jusqu'au 20 décembre: au moment d'écrire ces lignes, toujours pas de fumée blanche.
Lundi 9 décembre à l'ULB, le Centre Jean Gol organisait un colloque sur l'avenir de l'Europe à l'ère Trump (accessoirement fort chahuté par des activistes pro-palestiniens en raison de la présence de Georges-Louis Bouchez et de Louis Sarkozy parmi les experts invités). À cette occasion, le président du MR a fait un aparté sur les sommes, selon lui astronomiques, dépensées pour le budget des soins de santé. "N'y a-t-il pas moyen de réduire les examens redondants? De trouver des économies dans une meilleure gestion du système?". On sent l'agacement du libéral sur le sujet. Or on sait également que Vooruit et Les Engagés n'entendent pas sacrifier ce gros poste budgétaire avant d'envisager entrer dans un gouvernement Arizona (N-VA-MR-Les Engagés-CD&V-Vooruit). Le budget des soins de santé est une des raisons pour laquelle nous n'avons, à l'heure d'écrire ces lignes, toujours pas de gouvernement fédéral. Restera aussi, dans le meilleur des cas, à désigner celui qui tiendra les lourdes manettes des Affaires sociales et de la Santé publique. Si Frank Vandenbroucke rempile, Vooruit obtiendrait le principal budget du gouvernement et, sans doute, pas grand-chose d'autre si ce n'est quelques petits secrétariats d'État. Les syndicats médicaux, en revanche, sont suffisamment rassérénés par le fait qu'en médico-mut, ils ont obtenu des garanties notamment sur l'indexation qui aura bien lieu en temps voulu. Le ministre sortant Vandenbroucke, qui souhaite qu'un budget soit voté par la Vivaldi rapidement, les a apaisés, craignant une dénonciation de l'accord. Une chose est sûre: les libéraux ne voteront pas ce budget dans le cadre de la Vivaldi sortante mais bien dans celui de l'Arizona si, enfin, elle se forme. Maxime Prévot a insisté sur la nécessité d'avancer vite mais les visites de Bart De Wever au Roi se succèderont au moins jusqu'au 20 décembre: au moment d'écrire ces lignes, toujours pas de fumée blanche.