Le Covid-19 booste les ventes en ligne

La vente sur internet a le vent en poupe. La moitié des acheteurs en ligne estiment que la crise du Covid-19 les a motivés à acheter davantage de cette manière. C'est ce qui ressort d'une enquête menée par le SPF Mobilité.

Plus de la moitié des acheteurs en ligne utilisent leur voiture pour se rendre au point d'enlèvement. Toutefois, 30% se déplacent quand même de manière plus "active" (à vélo ou à pied) pour retirer leurs courses.

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Cette enquête a été réalisée entre le 12 et le 19 avril 2021. Quatre répondants sur cinq déclarent avoir acheté en ligne au cours de l'année écoulée. À peine 20% d'entre eux n'ont rien consommé de cette manière, et 6% ont acheté en ligne au moins une fois par semaine. L'enquête s'intéressait également aux motivations premières derrière l'achat en ligne versus le shopping en magasin. Raison la plus souvent citée (50% des acheteurs en ligne): les difficultés liées à la pandémie et les mesures sanitaires. Pour 34% d'entre eux, le shopping sur le net a pour but d'éviter les foules dans les magasins. Ces deux raisons réunies sont plus souvent retenues par les femmes que par les hommes (53% vs 44% pour la première motivation, 39% contre 33% pour la seconde). Le SPF Mobilité était évidemment aussi curieux de connaitre l'impact du shopping en ligne sur les déplacements. La grande majorité des répondants (84%) préfèrent la livraison à domicile. La livraison à un point d'enlèvement comme unique but du déplacement concerne près d'un quart des répondants. L'enlèvement d'un paquet dans un magasin ou une station-service semble convenir à 17% d'entre eux. Loin derrière, seuls 7% des répondants optent pour une livraison sur le lieu de travail, probablement en raison de l'augmentation du télétravail avec la pandémie. Les répondants sont conscient de l'impact environnemental de la livraison à domicile suite à des achats en ligne. Parmi eux, 61% disent choisir délibérément des modes de livraison écologiquement responsables si ceux-ci sont proposés. 70% se montrent prêts à accepter de plus longs temps de livraison, si cela permet de protéger l'environnement, mais à peine 26% sont prêts à payer plus cher pour cela. Pour autant que le délai de livraison et les frais n'augmentent pas, 52% donneraient l'avantage aux livraison par vélo ou triporteur, et 16% indiquent que ce genre de livraison n'est pas réaliste, vu l'endroit où ils habitent. Ce pourcentage grimpe même à 21% en Région wallonne, contre 14% en Région flamande et 6% en Région bruxelloise.