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En plus de leur maladie, les AYA atteints de cancer sont confrontés à des défis et des besoins spécifiques à leur âge, tels que l'accession à l'indépendance, le choix des études et de la carrière, la sexualité, le désir d'enfants, la fertilité, etc. Ils constituent donc un groupe particulièrement vulnérable. Si le cancer de l'enfant et celui de l'adulte plus âgé font déjà l'objet de beaucoup d'attention et d'encadrement, ce groupe a été quelque peu négligé jusqu'à présent.L'UZ Gand est le premier hôpital belge à disposer d'une équipe de référence AYA. En 2022, le projet pilote de trois ans AYACare@Gent s'est achevé et a permis de développer un parcours de soins AYA rationalisé en collaboration avec les trois autres hôpitaux gantois. "Ce projet a été soutenu par Kom op tegen Kanker", explique le Pr Dr Lore Lapeire (oncologie médicale). "L'association s'en est servie pour la cause des AYA auprès du gouvernement. Avec succès : à partir de l'automne, six centres de référence pour les AYA seront financés. Les soins AYA de l'UZ Gand seront ainsi solidement ancrés dans la structure. La coordination et la poursuite du développement des soins AYA seront assurés par Nathalie Belpame."