Ajouter le ribociclib au traitement endocrinien de première intention des femmes pré-ménopausées atteintes d'un cancer du sein avancé HER2 négatif améliore de manière significative leur survie globale.
Après 42 mois de suivi, les taux estimés de survie globale étaient de 70% pour les femmes ayant reçu le ribociclib en plus du traitement endocrinien versus 46% pour celles n'ayant reçu que le traitement endocrinien. Tel est en substance le message à retenir de la présentation des données de survie globale de l'étude internationale randomisée de phase 3 MONALEESA-7 par Sara A Hurvitz et al. J Clin Oncol 37, 2019 (suppl; abstr LBA1008).
Pour mémoire, MONALEESA-7 est une étude dédiée spécifiquement aux femmes non ménopausées ayant un cancer du sein hormonosensible non encore traité, HER2 négatif, à un stade avancé. L'objectif était de comparer le devenir de ces femmes selon qu'elles recevaient l'anti-CDK4/6 ribociclib ou le placebo correspondant en plus d'un traitement endocrinien classique comportant goséréline plus un inhibiteur de l'aromatase (létrozole ou anastrozole) ou plus du tamoxifène.
Au total, 672 femmes ont participé à cette étude qui a déjà objectivé un résultat bénéfique sur la survie sans progression (critère principal) dont la médiane était de 23,8 mois chez les femmes du bras ribociclib versus 13,0 mois chez les femmes du bras placebo, HR 0,55 ; p < 0,0001 (D Tripathy et al. Lancet Oncol. 2018; 19: 904-15)
Les résultats présentés lors de l'ASCO 2019 sont ceux de la deuxième des 3 analyses préspécifiées dans le protocole expérimental, laquelle est intervenue fin novembre 2018 après enregistrement de 192 décès (ribociclib 83, placebo 109) dans le cadre d'un suivi médian de 34,6 mois (minimum 28 mois).
Au moment de l'analyse, 173 patientes (26%) étaient toujours sous traitement ribociclib 116 (35%), placebo 57 (17%). La médiane de survie globale n'était pas atteinte pour le bras ribociclib et s'établissait à 40,9 mois pour le bras placebo, aboutissant à une réduction significative du risque de décès de l'ordre de 30% et globalement à des taux estimés de survie respectifs de 70% et de 46%
A noter que si les taux estimés de survie globale sont identiques lorsque le ribociclib est ajouté à un inhibiteur de l'aromatase (70%) ou au tamoxifène (71%), ils différent chez les femmes recevant le placebo, 55% avec le tamoxifène et 43% avec un inhibiteur de l'aromatase.
ASCO 2109, Chicago 31 mai - 4 juin.
Après 42 mois de suivi, les taux estimés de survie globale étaient de 70% pour les femmes ayant reçu le ribociclib en plus du traitement endocrinien versus 46% pour celles n'ayant reçu que le traitement endocrinien. Tel est en substance le message à retenir de la présentation des données de survie globale de l'étude internationale randomisée de phase 3 MONALEESA-7 par Sara A Hurvitz et al. J Clin Oncol 37, 2019 (suppl; abstr LBA1008). Pour mémoire, MONALEESA-7 est une étude dédiée spécifiquement aux femmes non ménopausées ayant un cancer du sein hormonosensible non encore traité, HER2 négatif, à un stade avancé. L'objectif était de comparer le devenir de ces femmes selon qu'elles recevaient l'anti-CDK4/6 ribociclib ou le placebo correspondant en plus d'un traitement endocrinien classique comportant goséréline plus un inhibiteur de l'aromatase (létrozole ou anastrozole) ou plus du tamoxifène.Au total, 672 femmes ont participé à cette étude qui a déjà objectivé un résultat bénéfique sur la survie sans progression (critère principal) dont la médiane était de 23,8 mois chez les femmes du bras ribociclib versus 13,0 mois chez les femmes du bras placebo, HR 0,55 ; p < 0,0001 (D Tripathy et al. Lancet Oncol. 2018; 19: 904-15) Les résultats présentés lors de l'ASCO 2019 sont ceux de la deuxième des 3 analyses préspécifiées dans le protocole expérimental, laquelle est intervenue fin novembre 2018 après enregistrement de 192 décès (ribociclib 83, placebo 109) dans le cadre d'un suivi médian de 34,6 mois (minimum 28 mois). Au moment de l'analyse, 173 patientes (26%) étaient toujours sous traitement ribociclib 116 (35%), placebo 57 (17%). La médiane de survie globale n'était pas atteinte pour le bras ribociclib et s'établissait à 40,9 mois pour le bras placebo, aboutissant à une réduction significative du risque de décès de l'ordre de 30% et globalement à des taux estimés de survie respectifs de 70% et de 46% A noter que si les taux estimés de survie globale sont identiques lorsque le ribociclib est ajouté à un inhibiteur de l'aromatase (70%) ou au tamoxifène (71%), ils différent chez les femmes recevant le placebo, 55% avec le tamoxifène et 43% avec un inhibiteur de l'aromatase.ASCO 2109, Chicago 31 mai - 4 juin.