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Cet ADN qui peut inclure le matériel génétique de cellules cancéreuses. Les premiers résultats d'un essai réalisé à l'UZ Leuven (KUL) viennent d'être publiés dans Annals of Oncology.Au cours des deux dernières années, huit femmes enceintes chez qui ont été pratiqué le NIPT ont été diagnostiquées d'un cancer par le centre de génétique humaine de l'UZ Leuven. Un examen approfondi démontrait que les résultats NIPT anormaux n'indiquaient pas d'anomalies chromosomiques chez le foetus, mais un cancer chez la mère. Une nouvelle preuve, s'il en fallait, que l'ADN de nombreuses tumeurs circule dans la circulation sanguine.Cela a donné aux chercheurs de l'université belge l'idée d'utiliser le NIPT pour le dépistage du cancer dans une population générale en bonne santé. Dans une étude à grande échelle, des échantillons de sang ont été prélevés chez 1002 patients âgés de plus de 65 ans. Les chercheurs ont examiné ces échantillons en vue d'éventuellement dépister une affection maligne aux premiers stades de son développement.Les premiers résultats de l'étude ont été publiés dans Annals of Oncology. Un petit nombre de personnes ont été diagnostiquées d'une hémopathie maligne : chez cinq personnes testées ont été découvert une maladie de Hodgkin ou un lymphome non hodgkinien et chez la sixième les signes précurseurs d'un leucémie chronique. Chez 24 autres sujets ayant subi le NIPT ont été mis en évidence des défauts génétiques dans leur sang mais pas de cancer. Ces personnes seront surveillées pour savoir si elles développeront une affection maligne à un stade ultérieur.Lenaerts L et al. Genomewide copy number alteration screening of circulating plasma DNA: potential for the detection of incipient tumors. Ann Oncol. 2018 Oct 29. doi: 10.1093/annonc/mdy476.https://academic.oup.com/annonc/advance-article-abstract/doi/10.1093/annonc/mdy476/5146337