Chaque année, on diagnostique un cancer de la prostate chez environ 1.100.000 d'hommes dans le monde dont 185000 hommes rien qu'aux États-Unis.
Le score histopronostique de Gleason de 6 (Gleason 6) est le grade de la maladie le plus répandu parmi les hommes ayant subi un dépistage par PSA. Faut-il la traiter ou seulement la surveiller? Ce processus de décision est compliqué.
Certains soutiennent qu'il faut être prudent face à un cancer de la prostate avec un score de Gleason de 6. Des études ont même montré que l'examen postopératoire a révélé qu'un pourcentage de ces tumeurs était en réalité des Gleason 7 (principalement les 3 + 4), qui se comportent comme le Gleason 6. D'autres citent des études longitudinales qui ont démontré que les véritables tumeurs de grade 6 de Gleason n'ont jamais tendance à métastaser. Ce débat doit être éclairé par une mise en garde: la glande prostatique a toujours été " agressée " par des biopsies et des procédures chirurgicales inutiles, qui ont souvent eu des (graves) conséquences cliniques pour d'innombrables hommes, comme de l'incontinence urinaire et des troubles de l'érection.
Des recherches sont en cours pour dénicher un marqueur ou un biomarqueur génétique fiable qui permettrait de différencier une vraie tumeur Gleason 6 d'une tumeur présentant un potentiel métastatique. Cependant, jusqu'à ce que ce but soit atteint, les hommes inquiets qui se présentent avec un Gleason 6 ont besoin d'informations sur la signification de ce chiffre 6 pour leur avenir. Un nombre croissant de pathologistes et de cliniciens sont fortement en faveur de renommer le cancer de Gleason 6 par un terme, tel que néoplasme, qui n'effraie pas les hommes ni ne les pousse à prendre des décisions hâtives. Peut-être que (tous) les cliniciens et les pathologistes peuvent s'entendre sur ce point.
Source : Medscape Oncology 2018
Le score histopronostique de Gleason de 6 (Gleason 6) est le grade de la maladie le plus répandu parmi les hommes ayant subi un dépistage par PSA. Faut-il la traiter ou seulement la surveiller? Ce processus de décision est compliqué.Certains soutiennent qu'il faut être prudent face à un cancer de la prostate avec un score de Gleason de 6. Des études ont même montré que l'examen postopératoire a révélé qu'un pourcentage de ces tumeurs était en réalité des Gleason 7 (principalement les 3 + 4), qui se comportent comme le Gleason 6. D'autres citent des études longitudinales qui ont démontré que les véritables tumeurs de grade 6 de Gleason n'ont jamais tendance à métastaser. Ce débat doit être éclairé par une mise en garde: la glande prostatique a toujours été " agressée " par des biopsies et des procédures chirurgicales inutiles, qui ont souvent eu des (graves) conséquences cliniques pour d'innombrables hommes, comme de l'incontinence urinaire et des troubles de l'érection.Des recherches sont en cours pour dénicher un marqueur ou un biomarqueur génétique fiable qui permettrait de différencier une vraie tumeur Gleason 6 d'une tumeur présentant un potentiel métastatique. Cependant, jusqu'à ce que ce but soit atteint, les hommes inquiets qui se présentent avec un Gleason 6 ont besoin d'informations sur la signification de ce chiffre 6 pour leur avenir. Un nombre croissant de pathologistes et de cliniciens sont fortement en faveur de renommer le cancer de Gleason 6 par un terme, tel que néoplasme, qui n'effraie pas les hommes ni ne les pousse à prendre des décisions hâtives. Peut-être que (tous) les cliniciens et les pathologistes peuvent s'entendre sur ce point.