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Les données peropératoires ont été recueillies de manière prospective et systématique, conformément aux recommandations du groupe d'experts de l'Association européenne d'urologie (EAU) sur la notification et l'évaluation des complications. 68 patients successifs, ayant reçu du pembrolizumab et été ensuite opérés dans un centre high volume, ont été identifiés. Une cystectomie assistée par robot a été pratiquée chez 77 % d'entre eux, et 46 % ont reçu une néovessie orthotopique. Des complications ont été rapportées chez 77 % des patients, essentiellement de la fièvre (52 %) et l'iléus (31 %). Des complications de grade ? II sont survenues chez 62 % des patients, dans un délai de 90 jours chez 26 % d'entre eux. Le Pr Briganti a également présenté des données comparant les résultats peropératoires de ce groupe de patients avec un autre groupe ayant reçu une chimiothérapie néoadjuvante avant la cystectomie radicale et la dissection des ganglions pelviens, dans les mêmes hôpitaux, pendant la même période. Aucune différence n'a été observée sur le plan des résultats peropératoires et de la sévérité des complications. Le Pr Briganti a toutefois indiqué qu'il était difficile d'enlever les ganglions lymphatiques après un traitement néoadjuvant, par rapport aux autres patients. Le Pr Briganti a conclu en déclarant que l'étude montre que la cystectomie radicale et la dissection des ganglions pelviens sont sûres chez les patients souffrant d'un cancer vésical non métastatique, qui ont reçu une immunothérapie néoadjuvante au moyen de pembrolizumab. Il plaide pour une prise en charge uniforme pour la notification des complications, même si cela entraîne une augmentation des déclarations.