Jusqu'à 30 % des patients atteints d'un lymphome de Hodgkin classique (LHc) à un stade avancé (SA) ne guérissent pas sous les traitements de première intention actuels. Une forte expression de PD-L1 chez ces patients et de fréquentes mutations génétiques dans les cellules de Hodgkin et de Reed-Sternberg justifient l'évaluation de l'inhibition de PD-1 dans le lymphome de Hodgkin classique. En 2017, l'étude CheckMate 205 Cohort D rapportait, après un suivi de 9 mois, une activité prometteuse assortie d'une sécurité acceptable chez des patients nouvellement diagnostiqués avec un lymphome de Hodgkin classique à un stade avancé.