Tout sur Europe

Lors de la dernière journée du congrès 2023 de l'EAU, André Deschamps, président sortant d'Europa Uomo a divulgué en session "game changing" les résultats combinés des enquêtes EUPROMS 1.0 (août-novembre 2019) et EUPROMS 2 (octobre 2021-janvier 2022).

HOMÉOPATHIE Le traitement du cancer a beaucoup évolué ces dernières décennies et 60% des patients ont aujourd'hui recours à des approches reconnues (1) comme l'homéopathie en complément de leurs traitements oncologiques ou pour améliorer la tolérance. Une étude relativement récente (2) publiée dans The Oncologist démontre l'effet bénéfique des traitements homéopathiques - utilisés en combinaison avec les thérapies conventionnelles - sur la qualité de vie et l'espérance de vie des personnes atteintes d'un cancer du poumon.

Début décembre, le symposium ICO-OMS " Tobacco Control " a été l'occasion de présenter le nouveau rapport Tobacco Control Scale 2021, qui compare la législation de 37 pays d'Europe dans le domaine de la lutte contre le tabac. La Belgique y occupe actuellement la dixième place avec un score de 59 points sur 100, ratant de peu le peloton de tête des pays qui obtiennent un score de 60 ou plus.

Personnellement, je suis ravi que vous puissiez réceptionner cet excellent second numéro de BOhN de 2022 dans votre boîte aux lettres juste avant les vacances de Pâques. Une satisfaction certes à relativiser au vu des tensions et des menaces actuelles liées au conflit en Ukraine.

Des chercheurs ont annoncé les premiers résultats d'une étude clinique de phase III évaluant le selinexor comme traitement d'entretien dans le cancer de l'utérus avancé ou récurrent. Par rapport au groupe placebo, les patientes ayant reçu le traitement présentaient un risque de décès ou d'aggravation de la maladie de 30 % inférieur. L'effet était le plus marqué dans le sous-groupe de patientes porteuses d'un gène p53 fonctionnel, ce qui correspond au mécanisme d'action du selinexor.

Ces 50 dernières années, la survie à 5 ans des enfants, adolescents et jeunes adultes atteints d'un cancer a considérablement augmenté. En Europe, environ 500.000 personnes ont survécu à un cancer infantile. Toutefois, elles présentent une morbidité et une mortalité supérieures leur vie durant, par rapport aux personnes du même âge. Le projet PanCareFollowUp (1), auquel l'UZ Leuven participe, a été lancé afin de leur proposer des soins de suivi adaptés et centrés sur la personne.

Automne 2021. Je me rendrai tout à l'heure à Bruxelles pour assister à la remise du Prix Galien. En direct! ! ! Nous pouvons à nouveau participer à des réunions en présentiel. Avoir des contacts avec autrui. Réseauter. Enfin, le coronavirus ne contrôle plus nos vies. Du moins plus dans la même mesure que l'année et demi passée. Mais ne crions pas victoire trop tôt. Certes, une campagne de vaccination réussie a amélioré notre qualité de vie. Cela donne du courage au citoyen, bien que le chemin vers l'ancienne normalité soit encore très long...

Au cours des cinq dernières décennies, la survie à cinq ans des enfants, adolescents et jeunes adultes atteints d'un cancer a considérablement augmenté. L'Europe compte actuellement environ 500.000 survivants d'un cancer infantile. Toutefois, ces survivants présentent un risque élevé de développer des effets à long terme du traitement de leur cancer, avec une morbidité et une mortalité supérieures plus tard au cours de leur vie, par rapport aux personnes du même âge.

La pandémie que nous connaissons depuis le mois de mars 2020 a eu un impact sur l'oncologie, aussi bien sur les patients que sur les soignants. Mais de quels impacts parle-t-on et quelle est leur ampleur? C'est ce qu'ont voulu estimer les auteurs d'une étude menée auprès de 109 oncologues issus de 18 pays d'Europe et du continent américain. 1 Le Pr Guy Jerusalem (CHU Sart-Tilman, ULiège), qui a dirigé cette étude, nous en dit plus.

Dans cette étude multicentrique (35 centres universitaires situés en Europe et aux États-Unis), ouverte, de phase II, à un seul bras, 101 femmes présentant une récidive d'un carcinome épidermoïde, d'un adénocarcinome ou d'un carcinome adénosquameux du col métastasé, ayant présenté une progression après 2 séances de chimiothérapie systémique, ont été traitées par tisotumab vedotin (2,0 mg/kg par voie intraveineuse avec un maximum de 200 mg) toutes les 3 semaines, jusqu'à la progression de la maladie ou l'apparition d'une toxicité inacceptable.

La pandémie que nous connaissons depuis le mois de mars 2020 a eu un impact sur l'oncologie, aussi bien sur les patients que sur les soignants. Mais de quels impacts parle-t-on et quelle est leur ampleur ? C'est ce qu'ont voulu estimer les auteurs d'une étude menée auprès de 109 oncologues issus de 18 pays d'Europe et du continent américain (1). Le Pr Guy Jerusalem (CHU Sart-Tilman, ULiège), qui a dirigé cette étude, nous en dit plus.

Incyte a récemment annoncé que le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l'Agence européenne des médicaments (EMA) a émis un avis positif au sujet du pemigatinib. Cet avis recommande l'autorisation conditionnelle de mise sur le marché du pemigatinib pour le traitement des adultes souffrant d'un cholangiocarcinome non résécable localement avancé ou métastatique avec fusion ou réarrangement du récepteur 2 du facteur de croissance des fibroblastes (FGFR2), récidivant ou réfractaire après au moins une ligne de traitement.

L'équipe du Pr Diether Lambrechts (VIB - KU Leuven) est la première au monde à examiner les biopsies tumorales de plus de 50 patients cancéreux avant et après un traitement par immunothérapie, au moyen d'une technologie unicellulaire innovante. L'équipe tente ainsi de comprendre les mécanismes moléculaires sous-jacents qui font que certains patients répondent aux inhibiteurs des points de contrôle immunitaire et d'autres non.

En fin d'année, il est toujours bon de jeter un coup d'oeil dans le rétroviseur. Ecrire que 2020 fut une année spéciale est assurément un euphémisme. En janvier, nous avons lancé de nombreuses idées avec la nouvelle mouture du BOhN. Des nouvelles perspectives, de nouveaux collaborateurs, un vent nouveau... voilà ce que j'écrivais dans mon premier éditorial. Je parlais aussi, pour la première fois, d'un virus, du coronavirus, qui atteignait l'Europe et qui perturberait notre printemps. Plusieurs congrès locaux ont été reportés, mais d'ici l'ASCO, tout reviendrait à la normale...