Un burnout sur 4 est lié à la gestion de personnes "difficiles" : patients, clients ou élèves. 34% d'entre eux consultent un psychiatre ou un psychologue contre 23% seulement dans les professions ne nécessitant pas de contacts avec des publics "difficiles".

"L'exercice de certains métiers exige de la part des travailleurs de devoir contrôler leurs émotions en toutes circonstances, quelle que soit l'humeur du patient, du client, de l'élève et la complexité de l'environnement", commente le Dr Patrick Mesters, directeur de l'Institut européen d'Intervention et de Recherche sur le Burn out, qui a analysé les résultats de l'enquête pour les Mutualités Libres. "L'épuisement guette lorsque les situations deviennent trop violentes, répétitives et échappent au contrôle, en l'absence de solidarité, de reconnaissance et de soutien de la hiérarchie et des collègues."

Un travailleur sur dix (12%) dit avoir subi du harcèlement au travail.

Le diagnostic de burn out doit être établi par un médecin, car l'épuisement professionnel est accompagné de multiples manifestations qui exigent l'intervention d'un professionnel.

La moitié des personnes en burnout ayant participé à l'enquête ont arrêté de travailler pendant 6 mois au moins ; une personne sur dix a été hospitalisée pendant 41 jours en moyenne et un travailleur sur trois a connu des conflits familiaux et même une séparation conjugale pour 8% d'entre eux.

37% ont subi une perte de revenus de 20 à 60%.

Plus d'un quart a "compensé" son burnout en consommation de tabac et près de la moitié a mangé davantage.

Diagnostic

Pourtant, "seuls" 44% ont consulté leur MG à ce sujet et seulement une personne sur quatre (25%) a confié ses difficultés à un psychologue ou un psychiatre.

Dr Patrick Mesters : "Rappelons que le diagnostic de burn out doit être établi par un médecin, car l'épuisement professionnel est accompagné de multiples manifestations (fatigue intense, insomnies, addictions, risque suicidaire) qui exigent l'intervention d'un professionnel. Davantage d'informations sur l'importance d'un suivi psychologique est aussi indispensable. Enfin, le 'soutien' est le besoin le plus souvent exprimé par les travailleurs qui ont connu un burn out : il s'agit de manifestations d'empathie de la part de l'employeur, des collègues et de la famille, mais aussi du soutien financier dans le cadre du suivi thérapeutique (consultations chez un psy, un sophrologue, un coach). Par ailleurs, 5% des sondés auraient souhaité être soignés dans un centre de séjour adapté. Ce qui n'est pas étonnant, car l'hôpital n'est pas le lieu d'accueil approprié pour traiter cette problématique."

Un burnout sur 4 est lié à la gestion de personnes "difficiles" : patients, clients ou élèves. 34% d'entre eux consultent un psychiatre ou un psychologue contre 23% seulement dans les professions ne nécessitant pas de contacts avec des publics "difficiles". "L'exercice de certains métiers exige de la part des travailleurs de devoir contrôler leurs émotions en toutes circonstances, quelle que soit l'humeur du patient, du client, de l'élève et la complexité de l'environnement", commente le Dr Patrick Mesters, directeur de l'Institut européen d'Intervention et de Recherche sur le Burn out, qui a analysé les résultats de l'enquête pour les Mutualités Libres. "L'épuisement guette lorsque les situations deviennent trop violentes, répétitives et échappent au contrôle, en l'absence de solidarité, de reconnaissance et de soutien de la hiérarchie et des collègues." Un travailleur sur dix (12%) dit avoir subi du harcèlement au travail.La moitié des personnes en burnout ayant participé à l'enquête ont arrêté de travailler pendant 6 mois au moins ; une personne sur dix a été hospitalisée pendant 41 jours en moyenne et un travailleur sur trois a connu des conflits familiaux et même une séparation conjugale pour 8% d'entre eux.37% ont subi une perte de revenus de 20 à 60%. Plus d'un quart a "compensé" son burnout en consommation de tabac et près de la moitié a mangé davantage.Pourtant, "seuls" 44% ont consulté leur MG à ce sujet et seulement une personne sur quatre (25%) a confié ses difficultés à un psychologue ou un psychiatre. Dr Patrick Mesters : "Rappelons que le diagnostic de burn out doit être établi par un médecin, car l'épuisement professionnel est accompagné de multiples manifestations (fatigue intense, insomnies, addictions, risque suicidaire) qui exigent l'intervention d'un professionnel. Davantage d'informations sur l'importance d'un suivi psychologique est aussi indispensable. Enfin, le 'soutien' est le besoin le plus souvent exprimé par les travailleurs qui ont connu un burn out : il s'agit de manifestations d'empathie de la part de l'employeur, des collègues et de la famille, mais aussi du soutien financier dans le cadre du suivi thérapeutique (consultations chez un psy, un sophrologue, un coach). Par ailleurs, 5% des sondés auraient souhaité être soignés dans un centre de séjour adapté. Ce qui n'est pas étonnant, car l'hôpital n'est pas le lieu d'accueil approprié pour traiter cette problématique."