La plateforme de support wwwmedecinsendifficulté.be aide les médecins confrontés (ou en passe de l'être) à des problématiques psychosociales, plus fréquentes au sein de leur profession en raison de la nature et de l'organisation de leur travail.

Le démarrage en 2016 a été lent, mais aujourd'hui la plateforme reçoit en moyenne 500 demandes d'aide par an. Elle estime même atteindre les 600 appels en 2024.

Épuisement, remplacements et agressions

"Les demandes les plus fréquentes sont en lien avec l'épuisement professionnel qui peut conduire au burn-out. Viennent ensuite l'organisation du travail - un confrère malade dont il faut reprendre une partie de la patientèle, un autre qui part à la pension - et les agressions, de plus en plus fréquentes ", résume Pascale Senny, chargée de mission à la plateforme.

La plateforme a été créée par le Conseil national de l'Ordre des médecins qui la finance avec le soutien de l'Inami. Mme Senny précise cependant que c'est un organisme "tout à fait indépendant". En huit ans d'activité, aucune sanction en lien avec la plateforme n'a été donnée par le Conseil de l'Ordre, souligne-t-elle.

La plateforme de support wwwmedecinsendifficulté.be aide les médecins confrontés (ou en passe de l'être) à des problématiques psychosociales, plus fréquentes au sein de leur profession en raison de la nature et de l'organisation de leur travail.Le démarrage en 2016 a été lent, mais aujourd'hui la plateforme reçoit en moyenne 500 demandes d'aide par an. Elle estime même atteindre les 600 appels en 2024."Les demandes les plus fréquentes sont en lien avec l'épuisement professionnel qui peut conduire au burn-out. Viennent ensuite l'organisation du travail - un confrère malade dont il faut reprendre une partie de la patientèle, un autre qui part à la pension - et les agressions, de plus en plus fréquentes ", résume Pascale Senny, chargée de mission à la plateforme.La plateforme a été créée par le Conseil national de l'Ordre des médecins qui la finance avec le soutien de l'Inami. Mme Senny précise cependant que c'est un organisme "tout à fait indépendant". En huit ans d'activité, aucune sanction en lien avec la plateforme n'a été donnée par le Conseil de l'Ordre, souligne-t-elle.