Les aléas de la politique francophone qui sont largement répercutés au nord du pays (à savoir : un nouvel attelage MR-CDH en Région wallonne et toujours pas de majorité en Communauté française ni à Bruxelles) ne plaident pas en faveur de la complexité institutionnelle de notre beau et compliqué pays, même si, avouons-le, les choses sont un peu plus simples en Flandre.
Ce que l'on sait, c'est qu'il y aura toujours 9 (oui : vous comptez bien) ministres en charge d'au moins une compétence substantielle en santé qui continueront de se réunir au sein de la Conférence interministérielle Santé publique. Du temps où la Santé publique et les Affaires sociales étaient scindées, on en aurait même eu 10. C'eût été plus rond.
Par charité chrétienne, citons-les : Maggie De Block, Alda Greoli, Jo Vandeurzen, la prochaine ministre en charge de l'ONE en Fédération Wallonie-Bruxelles (actuellement la même Alda Greoli mais qui devrait être remplacée), Rudy Demotte (encore - pour plusieurs mois ? - ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles), les Bruxellois (se maintiendront-ils ? ) Didier Gosuin, Guy Vanhengel, Cécile Jodogne et, last but not least, Antonios Antoniadis (Communauté germanophone). Sur quoi sont-ils d'accord ? Eh bien, contrairement aux apparences, sur l'essentiel : le patient est au centre de la politique des soins de santé, l'amélioration de la qualité des soins au patient est le critère principal pour décider, les réseaux hospitaliers sont l'avenir, marge est laissée à l'innovation et l'entreprenariat social et, enfin, la concertation entre les 9 ministres est une priorité de chaque gouvernement.
Tout ce beau monde applique comme il le peut la 6e Réforme de l'Etat. Sans enthousiasme et conscient que le millefeuilles institutionnel belge s'épaissit plutôt que l'inverse. C'est à peine si les ministres de la Santé saluent leurs nouvelles compétences (et les nouveaux milliards), pensons seulement au futur paysage hospitalier.
Mais en Belgique, on applique l'adage : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.
Ce que l'on sait, c'est qu'il y aura toujours 9 (oui : vous comptez bien) ministres en charge d'au moins une compétence substantielle en santé qui continueront de se réunir au sein de la Conférence interministérielle Santé publique. Du temps où la Santé publique et les Affaires sociales étaient scindées, on en aurait même eu 10. C'eût été plus rond.Par charité chrétienne, citons-les : Maggie De Block, Alda Greoli, Jo Vandeurzen, la prochaine ministre en charge de l'ONE en Fédération Wallonie-Bruxelles (actuellement la même Alda Greoli mais qui devrait être remplacée), Rudy Demotte (encore - pour plusieurs mois ? - ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles), les Bruxellois (se maintiendront-ils ? ) Didier Gosuin, Guy Vanhengel, Cécile Jodogne et, last but not least, Antonios Antoniadis (Communauté germanophone). Sur quoi sont-ils d'accord ? Eh bien, contrairement aux apparences, sur l'essentiel : le patient est au centre de la politique des soins de santé, l'amélioration de la qualité des soins au patient est le critère principal pour décider, les réseaux hospitaliers sont l'avenir, marge est laissée à l'innovation et l'entreprenariat social et, enfin, la concertation entre les 9 ministres est une priorité de chaque gouvernement.Tout ce beau monde applique comme il le peut la 6e Réforme de l'Etat. Sans enthousiasme et conscient que le millefeuilles institutionnel belge s'épaissit plutôt que l'inverse. C'est à peine si les ministres de la Santé saluent leurs nouvelles compétences (et les nouveaux milliards), pensons seulement au futur paysage hospitalier.Mais en Belgique, on applique l'adage : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.