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L'indexation de 3,34 % et la norme de croissance de 2,5 % sont des impératifs. Sans ces ajustements, c'est la survie financière des hôpitaux, cabinets et centres de soins qui est en jeu. Le 21 octobre dernier, le Conseil général a laissé le budget de la santé en suspens, créant un climat d'incertitude qui pourrait bien déclencher un véritable désastre pour les patients.Les signataires rappellent que l'accès aux soins de qualité, jusque-là garanti pour tous, est en péril. En cas de refus de financement, le spectre du déconventionnement plane déjà sur de nombreux secteurs. Les patients, premiers concernés, en paieront le prix fort. L'Absym, "loyale et coopérative tout au long des négociations", prévient : elle n'exclut pas de dénoncer l'accord médico-mut pour 2025 si la situation n'évolue pas, comme le GBO l'avait fait vendredi dernier.Le Conseil des ministres évoque des coupes dans la téléconsultation, mais ces économies, décidées sans concertation, risquent de faire basculer des praticiens dans le déconventionnement individuel. Cette incertitude budgétaire est insoutenable pour les professionnels, et l'Absym avertit qu'elle saura défendre les intérêts de ses membres, généralistes et spécialistes confondus.Dans son courrier, le Comité de l'assurance exhorte le gouvernement en affaires courantes à ne pas rester spectateur. L'approbation d'un budget, basée sur la proposition de l'Inami validée début octobre, "est cruciale pour garantir la continuité des soins". Les organisations signataires rappellent que, lors de la crise du Covid-19, les décideurs ont su unir leurs efforts pour le bien commun. "Il est temps de réitérer cet esprit de coopération et d'éviter un effondrement des soins de santé."Les représentants des hôpitaux, médecins, infirmiers, kinés, et autres professionnels de santé n'accepteront pas de rester les bras croisés. Ce message est clair : la balle est dans le camp du gouvernement, qui a encore le pouvoir d'agir...