Trois quarts des victimes des attentats du 22 mars ont déjà été en partie ou totalement indemnisées a indiqué Assuralia, l'organisation du secteur des assurances, au ministre de l'Économie Kris Peeters (CD&V).
La ministre de la Santé publique, Maggie De Block, s'était émue mercredi au Parlement de la lenteur des indemnisations des victimes des attentats. La ministre n'a pas ménagé ses critiques contre les assureurs, jugeant "anormal" et "inacceptable" qu'un an après les attentats, moins de 15% des sinistres estimés aient été dédommagés et seulement 18% des dossiers clôturés. "Les assureurs laissent tomber les victimes", avait-elle dénoncé (lire ici).
Dans une missive adressé au ministre de l'Économie, Assuralia apporte des éclaircissements et indique notamment que 75% des 1.361 victimes ont déjà perçu une indemnisation. La coupole des compagnies d'assurances explique également que dans certains cas, comme les accidents du travail - beaucoup de victimes se rendaient à leur travail ou étaient en train de le faire lors des attentats -, la loi prévoit le versement d'une rente mensuelle. "Cela peut durer des années",souligne le porte-parole d'Assuralia.
Dans d'autres cas, les derniers montants des indemnisations aux victimes ne peuvent être versés qu'après un certain temps, à savoir quand la situation médicale de la victime est définitivement connue. Là aussi, cela peut prendre des mois, voire des années, rappelle-t-on du côté des assureurs.
La ministre de la Santé publique, Maggie De Block, s'était émue mercredi au Parlement de la lenteur des indemnisations des victimes des attentats. La ministre n'a pas ménagé ses critiques contre les assureurs, jugeant "anormal" et "inacceptable" qu'un an après les attentats, moins de 15% des sinistres estimés aient été dédommagés et seulement 18% des dossiers clôturés. "Les assureurs laissent tomber les victimes", avait-elle dénoncé (lire ici).Dans une missive adressé au ministre de l'Économie, Assuralia apporte des éclaircissements et indique notamment que 75% des 1.361 victimes ont déjà perçu une indemnisation. La coupole des compagnies d'assurances explique également que dans certains cas, comme les accidents du travail - beaucoup de victimes se rendaient à leur travail ou étaient en train de le faire lors des attentats -, la loi prévoit le versement d'une rente mensuelle. "Cela peut durer des années",souligne le porte-parole d'Assuralia.Dans d'autres cas, les derniers montants des indemnisations aux victimes ne peuvent être versés qu'après un certain temps, à savoir quand la situation médicale de la victime est définitivement connue. Là aussi, cela peut prendre des mois, voire des années, rappelle-t-on du côté des assureurs.