Le Conseil Supérieur de la Santé, via l'étude " Impacts " démontre que 6 mois après les événements, des conséquences psycho-traumatiques sont importantes : près de 4 personnes sur 10 présentaient au moins un trouble de la santé mentale. Des témoins non directement menacés présentaient des troubles psychiques à 6 mois.
Après un attentat tel que ceux qui ont ensanglanté le métro Maelbeek et Zaventem, on distingue parmi les victimes trois phases : "La phase d'impact (en principe 48 à 72h après l'évènement) lors de laquelle les personnes ont surtout besoin de retrouver leur sécurité de base, et qu'un lien avec le réseau social soit rétabli. Le plan d'intervention psychosociale (PIPS) est d'application." La phase aigüe "(jusqu'à 4 à 6 semaines après l'événement) lors de laquelle un soutien des proches, ou de professionnels de première ligne peut être nécessaire." La phase de chronicisation "lors de laquelle il est conseillé de consulter un spécialiste du trauma si les symptômes durent plus d'un mois".
Afin d'améliorer l'accompagnement des personnes impliquées dans une situation d'urgence, le CSS "recommande de mettre en place une structure de coordination pour faciliter la prise en charge globale et à long terme des patients".
Pourquoi faire ? Tout d'abord pour former des professionnels de la première ligne aux symptômes du trouble du stress post-traumatique et aux possibilités d'intervention et mettre à disposition un inventaire de professionnels ou de structures habilités. Protéger en outre les enfants et offrir aux intervenants de premier secours un accompagnement spécifique après un évènement.
Le CSS préconise enfin de mettre en place un système d'enregistrement des personnes impliquées. Celui-ci permet "d'attirer l'attention sur les risques que comporte la mise en place d'un statut de solidarité nationale pour les victimes, qui risque de stigmatiser les personnes dans un statut dont il peut être difficile de sortir".
Les médias seront invités à éviter de stigmatiser les sujets impliqués dans une catégorie réductrice de "victime traumatisée".
Après un attentat tel que ceux qui ont ensanglanté le métro Maelbeek et Zaventem, on distingue parmi les victimes trois phases : "La phase d'impact (en principe 48 à 72h après l'évènement) lors de laquelle les personnes ont surtout besoin de retrouver leur sécurité de base, et qu'un lien avec le réseau social soit rétabli. Le plan d'intervention psychosociale (PIPS) est d'application." La phase aigüe "(jusqu'à 4 à 6 semaines après l'événement) lors de laquelle un soutien des proches, ou de professionnels de première ligne peut être nécessaire." La phase de chronicisation "lors de laquelle il est conseillé de consulter un spécialiste du trauma si les symptômes durent plus d'un mois".Afin d'améliorer l'accompagnement des personnes impliquées dans une situation d'urgence, le CSS "recommande de mettre en place une structure de coordination pour faciliter la prise en charge globale et à long terme des patients". Pourquoi faire ? Tout d'abord pour former des professionnels de la première ligne aux symptômes du trouble du stress post-traumatique et aux possibilités d'intervention et mettre à disposition un inventaire de professionnels ou de structures habilités. Protéger en outre les enfants et offrir aux intervenants de premier secours un accompagnement spécifique après un évènement. Le CSS préconise enfin de mettre en place un système d'enregistrement des personnes impliquées. Celui-ci permet "d'attirer l'attention sur les risques que comporte la mise en place d'un statut de solidarité nationale pour les victimes, qui risque de stigmatiser les personnes dans un statut dont il peut être difficile de sortir".Les médias seront invités à éviter de stigmatiser les sujets impliqués dans une catégorie réductrice de "victime traumatisée".