La semaine dernière, les Cliniques St-Luc à Bouge organisaient une conférence intitulée "Être bien dans l'hôpital de demain". Au programme, des témoignages, personnels certes, qui démontrent le malaise grandissant au sein des hôpitaux dont le personnel est véritablement en quête de sens.
Une quête de sens que l'on retrouve partout depuis la pandémie. À bout, le personnel hospitalier (et extrahospitalier) a exprimé sa lassitude. Et force est de constater que les pics de la pandémie passent, mais pas le mal-être des soignants.
Les histoires de chacun sont singulières, mais à chaque fois, on entend les mêmes questionnements: quelle est la place de l'humain dans les soins d'aujourd'hui? Comment suis-je passé d'une personne pour une institution à un pion sur l'échiquier des soins de santé? Quelle place laisse l'informatisation galopante des soins de santé à l'humain? Quelle place laissent les protocoles au soignant? Toutes ces questions, légitimes, ne trouvent que peu de réponses dans l'écosystème des soins actuel. Tout juste dira-t-on: "Il faut libérer la parole, exprimer son mécontentement de la situation."
Le lendemain de cet événement, changement d'ambiance avec la 56e édition du Cycle de perfectionnement en sciences hospitalières de l'UCLouvain, qui était l'occasion d'aborder la réforme hospitalière (lire pages 6-7). Clairement, il y avait entre les deux événements deux salles, deux ambiances. Là, il n'était pas question d'humains, mais de chiffres, de financement. Pourtant, cette réforme hospitalière met le patient au centre de ses intérêts et le bien-être des soignants est essentiel à sa réussite.
Des soins de qualité, efficients, et intégrés passeront par un savant mélange de ces deux ingrédients: l'humain d'un côté, le financier de l'autre. Mais encore faut-il qu'ils communiquent.
Une quête de sens que l'on retrouve partout depuis la pandémie. À bout, le personnel hospitalier (et extrahospitalier) a exprimé sa lassitude. Et force est de constater que les pics de la pandémie passent, mais pas le mal-être des soignants. Les histoires de chacun sont singulières, mais à chaque fois, on entend les mêmes questionnements: quelle est la place de l'humain dans les soins d'aujourd'hui? Comment suis-je passé d'une personne pour une institution à un pion sur l'échiquier des soins de santé? Quelle place laisse l'informatisation galopante des soins de santé à l'humain? Quelle place laissent les protocoles au soignant? Toutes ces questions, légitimes, ne trouvent que peu de réponses dans l'écosystème des soins actuel. Tout juste dira-t-on: "Il faut libérer la parole, exprimer son mécontentement de la situation." Le lendemain de cet événement, changement d'ambiance avec la 56e édition du Cycle de perfectionnement en sciences hospitalières de l'UCLouvain, qui était l'occasion d'aborder la réforme hospitalière (lire pages 6-7). Clairement, il y avait entre les deux événements deux salles, deux ambiances. Là, il n'était pas question d'humains, mais de chiffres, de financement. Pourtant, cette réforme hospitalière met le patient au centre de ses intérêts et le bien-être des soignants est essentiel à sa réussite. Des soins de qualité, efficients, et intégrés passeront par un savant mélange de ces deux ingrédients: l'humain d'un côté, le financier de l'autre. Mais encore faut-il qu'ils communiquent.