Comme nous l'indiquions dans notre dernière édition et sur notre site internet, Be.Hive, " chaire interdisciplinaire de la première ligne ", réunit des chercheurs de trois universités et de trois hautes écoles. Elle est soutenue par la Plate-forme de la Première Ligne Wallonne (PPLW), l'association des aidants proches (ASBL Aidants proches), la Société? scientifique de médecine générale (SSMG) et la Ligue des usagers des services de santé (LUSS).

L'Absym rappelle que les médecins qui font partie de son équipe rédactionnelle sont les Drs Jean-Luc Belche (maison médicale Saint Léonard), Hubert Jamart (maison médicale de Trooz), Laetitia Buret (maison médicale du centre de santé intégré Hélios), Quentin Vanderhofstadt (maison médicale Le noyer), Marco Schetgen (faculté de médecine de l'ULB) et Jean Macq (faculté de santé publique de l'UCL).

" Bien que Paul De Munck, président du GBO, ait fait partie du comité de pilotage de cette étude en tant que président de la PPLW, les syndicats de médecins généralistes n'ont pas été consultés ", pointe l'Absym. " Cette étude s'est basée sur un questionnaire en ligne et sur des ateliers qui furent organisés pendant la journée, en semaine et n'ont dès lors pas accueilli beaucoup de médecins généralistes exerçant en pratique libérale alors que ces derniers représentent plus de 95% des médecins généralistes de terrain. "

Médecine communautaire, le Graal

David Simon, pour l'Absym, MG à Colfontaine écrit : " On ne s'étonnera pas que le Graal de ce 'livre blanc de la première ligne' est la 'médecine communautaire'. Il fait l'inventaire de toutes les qualités supposées de la pratique en 'association de santé intégrée' : les maisons médicales. "

Le Dr David Simon regrette - le mot est faible - que les principales conclusions de cette étude soient " l'inscription obligatoire du patient chez un médecin généraliste ou dans un centre de coordination auquel le médecin généraliste est obligé de collaborer, l'obligation pour le médecin généraliste de participer à la concertation multidisciplinaire voire de travailler avec les autres professionnels de la première ligne à la même adresse ".

David Simon n'avale manifestement pas le fait que Be.hive précise que " le financement à l'acte est un frein à la coopération entre professionnels de santé et se fait au détriment de l'écoute et de la communication ".

Il pointe enfin l'intitulé pour lui particulièrement malheureux selon lequel " la délégation d'actes médicaux aux non médecins soit intitulée 'décloisonnement des compétences' menant à 'la fin des monopoles'. "

Be.Hive n'est dès lors, selon l'Absym, qu'un "long plaidoyer en faveur de la pratique en maison médicale rédigé exclusivement à charge contre la médecine libérale réputée conservatrice, corporatiste et vénale, guidée par la 'peur de perdre des compétences, de perdre du pouvoir et de perdre de l'argent'. "

Il y a décidément une sacrée ambiance au sein des acteurs de 1ère ligne ces temps-ci.

Comme nous l'indiquions dans notre dernière édition et sur notre site internet, Be.Hive, " chaire interdisciplinaire de la première ligne ", réunit des chercheurs de trois universités et de trois hautes écoles. Elle est soutenue par la Plate-forme de la Première Ligne Wallonne (PPLW), l'association des aidants proches (ASBL Aidants proches), la Société? scientifique de médecine générale (SSMG) et la Ligue des usagers des services de santé (LUSS).L'Absym rappelle que les médecins qui font partie de son équipe rédactionnelle sont les Drs Jean-Luc Belche (maison médicale Saint Léonard), Hubert Jamart (maison médicale de Trooz), Laetitia Buret (maison médicale du centre de santé intégré Hélios), Quentin Vanderhofstadt (maison médicale Le noyer), Marco Schetgen (faculté de médecine de l'ULB) et Jean Macq (faculté de santé publique de l'UCL)." Bien que Paul De Munck, président du GBO, ait fait partie du comité de pilotage de cette étude en tant que président de la PPLW, les syndicats de médecins généralistes n'ont pas été consultés ", pointe l'Absym. " Cette étude s'est basée sur un questionnaire en ligne et sur des ateliers qui furent organisés pendant la journée, en semaine et n'ont dès lors pas accueilli beaucoup de médecins généralistes exerçant en pratique libérale alors que ces derniers représentent plus de 95% des médecins généralistes de terrain. "David Simon, pour l'Absym, MG à Colfontaine écrit : " On ne s'étonnera pas que le Graal de ce 'livre blanc de la première ligne' est la 'médecine communautaire'. Il fait l'inventaire de toutes les qualités supposées de la pratique en 'association de santé intégrée' : les maisons médicales. "Le Dr David Simon regrette - le mot est faible - que les principales conclusions de cette étude soient " l'inscription obligatoire du patient chez un médecin généraliste ou dans un centre de coordination auquel le médecin généraliste est obligé de collaborer, l'obligation pour le médecin généraliste de participer à la concertation multidisciplinaire voire de travailler avec les autres professionnels de la première ligne à la même adresse ".David Simon n'avale manifestement pas le fait que Be.hive précise que " le financement à l'acte est un frein à la coopération entre professionnels de santé et se fait au détriment de l'écoute et de la communication ".Il pointe enfin l'intitulé pour lui particulièrement malheureux selon lequel " la délégation d'actes médicaux aux non médecins soit intitulée 'décloisonnement des compétences' menant à 'la fin des monopoles'. "Be.Hive n'est dès lors, selon l'Absym, qu'un "long plaidoyer en faveur de la pratique en maison médicale rédigé exclusivement à charge contre la médecine libérale réputée conservatrice, corporatiste et vénale, guidée par la 'peur de perdre des compétences, de perdre du pouvoir et de perdre de l'argent'. "Il y a décidément une sacrée ambiance au sein des acteurs de 1ère ligne ces temps-ci.