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"Les néerlandophones de la périphérie bruxelloise et de Bruxelles ont le droit d'être soignés dans leur propre langue, en particulier dans les situations où chaque seconde compte. C'est tout simplement un droit humain", a déclaré M. Weyts. "Nous avons déjà essayé à maintes reprises d'inscrire cette question à l'ordre du jour politique, mais à chaque fois, cela est resté lettre morte. C'est pourquoi nous changeons maintenant notre fusil d'épaule et choisissons la voie juridique s'il le faut. Cela commence par la collecte de plaintes."Les services d'urgence, les groupes d'urgence médicale et les hôpitaux publics de Bruxelles sont tenus par la loi d'être bilingues. Dans la pratique, cependant, ce n'est pas toujours le cas, font savoir les associations.Le gouvernement fédéral a accepté, dans l'accord de gouvernement, de suivre de près cette situation, mais entre-temps, un nouveau point de contact flamand est prévu (www.taalklachten.be). Toutes les plaintes y seront recueillies et analysées. Si nécessaire, des poursuites judiciaires seront également engagées contre les hôpitaux qui ne respectent pas la législation, a indiqué en substance le ministre flamand.Ce recueil des plaintes met en lumière l'éternel problème de l'usage du néerlandais dans les hôpitaux bruxellois, et dans les ambulances. En réalité, Bruxelles est une ville francophone où vivent 60.000 Flamands environ mais au moins 30% des patients soignés à Bruxelles viennent de l'hinterland bruxellois, notamment le Brabant flamand. Par ailleurs, Bruxelles est devenue une tour de Babel avec des dizaines de langues parlées. La plupart des hôpitaux fonctionnent avec des interprètes. L'usage ou non du néerlandais, thématique légitime puisque le néerlandais est la première langue nationale de Belgique, est aujourd'hui noyé dans une problèmatique linguistique bien plus large. Ce que M. Weyts ne semble pas comprendre. Avec Belga