Et de se demander pour quelles raisons et quelles solutions durables à apporter.

Maggie De Block est consciente du problème étant en charge de la Santé publique depuis 2014. Elle ne veut pas minimiser mais, dit-elle, " l'estimation du Comité de suivi sur l'évolution des dépenses de santé jusqu'en 2024 inclus, basée sur les données de l'Inami, doit être abordée avec la prudence nécessaire. Pour la première fois cette année, l'Inami a effectué une estimation pluriannuelle. L'évolution a été extrapolée sur une base linéaire et il n'a pas été tenu compte des événements futurs comme la baisse des prix. Cela ne signifie pas pour autant que nous ne devons pas chercher des solutions pour limiter l'augmentation du coût des médicaments. "

Le Dr De Block a remis en mémoire le pacte pharmaceutique conclu avec le secteur qui a accepté de " plafonner l'augmentation du budget des médicaments, soit un taux de croissance annuel moyen de 0,5% entre 2015 et 2018. C'est ainsi que cela s'est passé, de sorte que tous les dépassements ont dû être réinvestis dans de nouvelles économies. Le taux de croissance de 0,5% ne correspond qu'à un tiers du taux de croissance des autres départements (...). Nos économies ont été réalisées principalement sur les médicaments non brevetés, mais le Pacte a pris fin à la fin de 2018. Les élections qui ont suivi n'ont pas abouti à la conclusion d'un nouveau pacte, mais cela serait utile. "

La ministre a également justifié sa politique en matière d'innovations, notamment oncologiques. Elle a rappelé les 220 millions d'économies réclamées au secteur dans le budget des soins de santé 2020...

Et de se demander pour quelles raisons et quelles solutions durables à apporter.Maggie De Block est consciente du problème étant en charge de la Santé publique depuis 2014. Elle ne veut pas minimiser mais, dit-elle, " l'estimation du Comité de suivi sur l'évolution des dépenses de santé jusqu'en 2024 inclus, basée sur les données de l'Inami, doit être abordée avec la prudence nécessaire. Pour la première fois cette année, l'Inami a effectué une estimation pluriannuelle. L'évolution a été extrapolée sur une base linéaire et il n'a pas été tenu compte des événements futurs comme la baisse des prix. Cela ne signifie pas pour autant que nous ne devons pas chercher des solutions pour limiter l'augmentation du coût des médicaments. "Le Dr De Block a remis en mémoire le pacte pharmaceutique conclu avec le secteur qui a accepté de " plafonner l'augmentation du budget des médicaments, soit un taux de croissance annuel moyen de 0,5% entre 2015 et 2018. C'est ainsi que cela s'est passé, de sorte que tous les dépassements ont dû être réinvestis dans de nouvelles économies. Le taux de croissance de 0,5% ne correspond qu'à un tiers du taux de croissance des autres départements (...). Nos économies ont été réalisées principalement sur les médicaments non brevetés, mais le Pacte a pris fin à la fin de 2018. Les élections qui ont suivi n'ont pas abouti à la conclusion d'un nouveau pacte, mais cela serait utile. "La ministre a également justifié sa politique en matière d'innovations, notamment oncologiques. Elle a rappelé les 220 millions d'économies réclamées au secteur dans le budget des soins de santé 2020...