...

Mis à part dans des services particuliers, les mardis des Blouses blanches entamés au printemps n'ont pas débouché sur des grèves massives dans notre pays, au contraire de la France. Mais les revendications autour des normes d'encadrement et du manque de moyens sont assez semblables. Les syndicats, CNE en tête, réclament toujours une large revalorisation au niveau des effectifs telle que promise par le gouvernement Michel.Les Blouses blanches attendent que le pouvoir, et les employeurs hospitaliers, appliquent les promesses contenues dans l'accord non-marchand signé le 25 octobre 2017. Selon Julie Coumont, déléguée CNE (CSC), l'accord est bloqué en raison des exigences de flexibilité des employeurs, corollaire pour augmenter les barèmes. Or, les blouses blanches sont déjà soumises à une série de dérogations du temps de travail moyen. Malheureusement, les heures supplémentaires à récupérer dans les trois mois restent pendantes par manque de personnel. La CNE ne voit pas comment on pourrait les récupérer en six mois alors que cela n'est pas possible de le faire en trois mois. " Les employeurs se disent solidaires de nos revendications et confirment le manque de moyens mais il est temps de passer aux actes. "Le 9 septembre, une action symbolique de protestation aura lieu devant le SPF emploi afin que l'accord non-marchand soit enfin exécuté.