Si la situation épidémiologique inquiète, comme partout, la Région bruxelloise n'est pas en retard sur les autres régions concernant la vaccination. Si les Bruxellois sont moins nombreux à être vaccinés, c'est parce que la Région vaccine une proportion non négligeable du personnel des MR-MRS et des hôpitaux venant de Flandre et de Wallonie.
Ce lundi, Inge Neven, responsable du Service de l'inspection de l'hygiène de la Commission communautaire commune (Cocom), a d'abord tenu à commenter la situation épidémiologique de la Région de Bruxelles-capitale. " La situation épidémiologique est à surveiller, mais nous constatons que la vaccination dans les MR-MRS a porté ses fruits. " Si taux d'incidence augmente dans la capitale, il s'agit essentiellement de patients âgés de moins de 39 ans. Le nombre de décès est stable, et ce malgré une augmentation du nombre d'hospitalisations en soins intensifs, pour des raisons " sous investigations ". " Le pourcentage de patients admis liés au MR-MRS a fortement baissé, il atteint aujourd'hui 2,8% à peine. C'est une très bonne nouvelle. "
Le personnel des institutions n'est pas forcément bruxellois
La campagne de vaccination au sein des MR-MRS touche à sa fin. " Quatre tours ont été effectués dans 139 institutions, avec l'aide de six hubs pour stocker et distribuer les vaccins ", commente Inge Neven. " Plus ou moins 92% des résidents ont été vaccinés pour 60% côté personnel. La moitié du personnel vacciné vient de Flandre ou de Wallonie. "
Au niveau des hôpitaux, 60% du personnel en contact avec les patients Covid ont été vaccinés. " Cela inclut également des Wallons et des Flamands ", ajoute l'inspectrice de la Cocom. " Cela explique pourquoi les chiffres communiqués par Sciensano sur le pourcentage de Bruxellois vaccinés est forcément biaisé. 112.000 vaccins ont été administrés sur le million en Belgique, nous avons donc respecté notre quota." On notera, pour conclure sur les hôpitaux, que la vaccination des patients en dialyse, chimiothérapie et présentant des allergies anaphylactiques commence à partir de cette semaine.
La gestion des 75 ans et plus et l'importance de constituer un stock
Dix centres de vaccination sont prévus pour prendre en charge les 75 ans et plus. En plus du Heysel et de Pacheco, quatre nouveaux centres ont ouvert ce lundi à Molenbeek, à Forest, à Schaerbeek et à Woluwe-Saint-Pierre. Les autres centres ouvriront plus tard, quand les stocks de vaccins seront suffisants. " Nous ouvrons les centres en fonction de la disponibilité des vaccins. L'objectif est d'élargir le nombre de jours prestés ainsi que les horaires d'ouverture afin de pouvoir administrer 375.000 doses par mois. "
La Région entend y arriver d'ici le mois de mai, mais cela dépend du stock à disposition. La semaine dernière, 93% de la capacité des centres de vaccination a été utilisée. Les 7% manquants sont le résultat d'annulation de rendez-vous ou de no show. La capacité de vaccination a été revue à la baisse avec l'annonce d'AstraZeneca de livrer seulement 20% des doses prévues.
" L'idée est d'être prudent par rapport aux livraisons, surtout de AstraZeneca et de Moderna, car cela commence à aller mieux concernant Pfizer. Nous devons garder du stock afin de pouvoir honorer les rendez-vous pris. Sans stock, nous ne pouvons pas ouvrir de centres et nous ne pouvons vacciner. Il faut avoir au minimum deux semaines de stocks, ce que nous n'avons pas pour le moment. Ce stock permet à la fois de moins presser la population et d'éviter une surcharge inutile en centre de vaccination liée à un travail en flux tendu. "
Pour terminer sur les centres de vaccination, Bruxelles et la Wallonie ont laissé le libre choix de la date et du centre de vaccination, contrairement à la Flandre. " Nous voulons évité les annulations et les no show ", argumente Inge Neven. " Cela permet également d'éviter les couacs informatiques liés aux changements de dates ou de lieux de vaccination. " À ce propos, la région semble avoir entendu les critiques liées aux difficultés de prise de rendez-vous pour les personnes âgées. " L'équipe du Call Center a été multipliée par huit en l'espace de deux semaines. Elle sera composée de 120 personnes fin de cette semaine. À côté de cela, il y a une équipe de neuf personnes dédiée aux collectivités. Hier, le taux d'accessibilité était de 99% et le temps d'attente de 0.9 secondes, ce qui veut dire que l'on avait même quasiment trop de personnel. "
La vaccination à domicile pour avril
La Région bruxelloise commencera les vaccinations à domicile début avril, et attendra certainement l'arrivée des vaccins unidoses de Johnson & Johnson pour véritablement démarrer la campagne. " Nous préférons avoir des vaccins unidoses afin d'éviter de réaliser ces vaccinations plus complexes deux fois. "
C'est également pour répondre à la complexité que des transports gratuits vers les dix centres de vaccination sont prévus, via des vaccibus, la Stib, les mutuelles ou d'autres moyens mis à disposition par les communes.
Des équipes mobiles sont néanmoins prévues. Réparties sur cinq zones géographiques, elles seront constituées de quatre infirmières et un médecin coordinateur et auront à charge de se rendre à domicile et dans les collectivités.
Enfin, les sans-abri, transmigrants et sans-papier ne seront pas oubliés. D'ici juin, des équipes mobiles et des centres dédiés les prendront en charge. " L'objectif est réellement de vacciner chacun et chacune qui le souhaite ", conclut Inge Neve.
Ce lundi, Inge Neven, responsable du Service de l'inspection de l'hygiène de la Commission communautaire commune (Cocom), a d'abord tenu à commenter la situation épidémiologique de la Région de Bruxelles-capitale. " La situation épidémiologique est à surveiller, mais nous constatons que la vaccination dans les MR-MRS a porté ses fruits. " Si taux d'incidence augmente dans la capitale, il s'agit essentiellement de patients âgés de moins de 39 ans. Le nombre de décès est stable, et ce malgré une augmentation du nombre d'hospitalisations en soins intensifs, pour des raisons " sous investigations ". " Le pourcentage de patients admis liés au MR-MRS a fortement baissé, il atteint aujourd'hui 2,8% à peine. C'est une très bonne nouvelle. "La campagne de vaccination au sein des MR-MRS touche à sa fin. " Quatre tours ont été effectués dans 139 institutions, avec l'aide de six hubs pour stocker et distribuer les vaccins ", commente Inge Neven. " Plus ou moins 92% des résidents ont été vaccinés pour 60% côté personnel. La moitié du personnel vacciné vient de Flandre ou de Wallonie. " Au niveau des hôpitaux, 60% du personnel en contact avec les patients Covid ont été vaccinés. " Cela inclut également des Wallons et des Flamands ", ajoute l'inspectrice de la Cocom. " Cela explique pourquoi les chiffres communiqués par Sciensano sur le pourcentage de Bruxellois vaccinés est forcément biaisé. 112.000 vaccins ont été administrés sur le million en Belgique, nous avons donc respecté notre quota." On notera, pour conclure sur les hôpitaux, que la vaccination des patients en dialyse, chimiothérapie et présentant des allergies anaphylactiques commence à partir de cette semaine.Dix centres de vaccination sont prévus pour prendre en charge les 75 ans et plus. En plus du Heysel et de Pacheco, quatre nouveaux centres ont ouvert ce lundi à Molenbeek, à Forest, à Schaerbeek et à Woluwe-Saint-Pierre. Les autres centres ouvriront plus tard, quand les stocks de vaccins seront suffisants. " Nous ouvrons les centres en fonction de la disponibilité des vaccins. L'objectif est d'élargir le nombre de jours prestés ainsi que les horaires d'ouverture afin de pouvoir administrer 375.000 doses par mois. "La Région entend y arriver d'ici le mois de mai, mais cela dépend du stock à disposition. La semaine dernière, 93% de la capacité des centres de vaccination a été utilisée. Les 7% manquants sont le résultat d'annulation de rendez-vous ou de no show. La capacité de vaccination a été revue à la baisse avec l'annonce d'AstraZeneca de livrer seulement 20% des doses prévues." L'idée est d'être prudent par rapport aux livraisons, surtout de AstraZeneca et de Moderna, car cela commence à aller mieux concernant Pfizer. Nous devons garder du stock afin de pouvoir honorer les rendez-vous pris. Sans stock, nous ne pouvons pas ouvrir de centres et nous ne pouvons vacciner. Il faut avoir au minimum deux semaines de stocks, ce que nous n'avons pas pour le moment. Ce stock permet à la fois de moins presser la population et d'éviter une surcharge inutile en centre de vaccination liée à un travail en flux tendu. "Pour terminer sur les centres de vaccination, Bruxelles et la Wallonie ont laissé le libre choix de la date et du centre de vaccination, contrairement à la Flandre. " Nous voulons évité les annulations et les no show ", argumente Inge Neven. " Cela permet également d'éviter les couacs informatiques liés aux changements de dates ou de lieux de vaccination. " À ce propos, la région semble avoir entendu les critiques liées aux difficultés de prise de rendez-vous pour les personnes âgées. " L'équipe du Call Center a été multipliée par huit en l'espace de deux semaines. Elle sera composée de 120 personnes fin de cette semaine. À côté de cela, il y a une équipe de neuf personnes dédiée aux collectivités. Hier, le taux d'accessibilité était de 99% et le temps d'attente de 0.9 secondes, ce qui veut dire que l'on avait même quasiment trop de personnel. "La Région bruxelloise commencera les vaccinations à domicile début avril, et attendra certainement l'arrivée des vaccins unidoses de Johnson & Johnson pour véritablement démarrer la campagne. " Nous préférons avoir des vaccins unidoses afin d'éviter de réaliser ces vaccinations plus complexes deux fois. "C'est également pour répondre à la complexité que des transports gratuits vers les dix centres de vaccination sont prévus, via des vaccibus, la Stib, les mutuelles ou d'autres moyens mis à disposition par les communes. Des équipes mobiles sont néanmoins prévues. Réparties sur cinq zones géographiques, elles seront constituées de quatre infirmières et un médecin coordinateur et auront à charge de se rendre à domicile et dans les collectivités.Enfin, les sans-abri, transmigrants et sans-papier ne seront pas oubliés. D'ici juin, des équipes mobiles et des centres dédiés les prendront en charge. " L'objectif est réellement de vacciner chacun et chacune qui le souhaite ", conclut Inge Neve.