La Fondation contre le cancer souhaite que l'ambition d'une génération sans fumée soit incluse dans les accords de coalition et demande aux prochains gouvernements d'élaborer un plan antitabac qui permettra à nos enfants d'affronter un avenir sans fumée. Une écrasante majorité de la population (7 Belges sur 10) soutient cette idée.

Que pense le Belge des mesures antitabac ? Les dernières mesures de prévention du tabagisme sont soutenues par la population.

Le Belge est favorable aux mesures suivantes :

-Véhicules non fumeurs lorsque des mineurs conduisent (90 %).

-Interdiction de vente de produits tabagiques relevée à 18 ans (79%).

-Paquets de cigarettes neutres (61 %).

Cigarettes encore plus chères

Poursuivre les mesures en cours bénéficie d'un large soutien telles : l'interdiction de toute publicité en faveur du tabac dans les points de vente (69%) et l'interdiction de l'étalage visible des produits du tabac dans les magasins (62 %).

Un peu moins populaires, mais toujours soutenues par une majorité de la population sont les mesures telles l'augmentation du prix du tabac à rouler au niveau du prix des cigarettes (57 %), le fait de rendre les cigarettes encore plus chères (56 %) et de réduire le nombre de points de vente (56 %).

En particulier, les personnes de 25 à 34 ans appuient les politiques antitabac et sont fortement en désaccord avec les personnes de 55 à 64 ans.

Faut-il interdire la vente de tabac ?

Près de la moitié de notre population pense que la vente de produits du tabac devrait être complètement interdite (45%). Ce sont surtout les groupes d'âge de moins de 45 ans qui soutiennent cette idée. Cela n'est pas surprenant, car la plupart des fumeurs sont âgés de 45 à 64 ans.

Un chiffre remarquable qui a retenu notre attention : 22% des fumeurs eux-mêmes pensent que la vente de tabac devrait être interdite.

Objectif clair

De plus en plus de pays ont un objectif clair pour s'attaquer au problème du tabac et formulent un objectif final (d'ici l'année x, nous voulons que davantage de personnes cessent de fumer ou que le nombre de fumeurs ne dépasse pas 5% de la population). Nous avons été étonnés de constater notamment que le mémorandum du prochain gouvernement flamand ne fait aucune mention de la prévention. Il contient toutefois un objectif très concret pour le taux d'emploi, qui devrait atteindre 80 %. Le fait que la prévention (du tabagisme) peut avoir un impact énorme sur l'aide sociale et la prospérité semble avoir été oublié.

Coûts inabordables des soins de santé

Certes, de nombreux leviers pour réduire le nombre de fumeurs relèvent du niveau fédéral, comme les taxes plus élevées, l'affichage ou l'interdiction de la publicité. Mais cela ne devrait pas empêcher [les gouvernements régionaux] de se fixer un objectif ambitieux pour un domaine dont ils sont responsables !

La bombe des coûts inabordables des soins de santé à l'avenir se fait plus concrète et chaque jour, des jeunes tombent dans le piège de la dépendance. La plupart des gens veulent que l'on s'attaque aux problèmes, et il sera difficile de dire à quel niveau dans notre structure étatique complexe cela se produira.

Les résultats de notre enquête sur le tabagisme montrent clairement que Monsieur tout le monde veut que les choses avancent. C'est à nos politiciens d'y parvenir, tant au niveau flamand qu'au niveau fédéral. Il faut un objectif clair dans l'accord de coalition et des conférences interministérielles pour assurer la coordination des niveaux politiques. Mais pour ce faire, il faut que ces gouvernements se mettent en place.

La Fondation contre le cancer souhaite que l'ambition d'une génération sans fumée soit incluse dans les accords de coalition et demande aux prochains gouvernements d'élaborer un plan antitabac qui permettra à nos enfants d'affronter un avenir sans fumée. Une écrasante majorité de la population (7 Belges sur 10) soutient cette idée.Que pense le Belge des mesures antitabac ? Les dernières mesures de prévention du tabagisme sont soutenues par la population.Le Belge est favorable aux mesures suivantes :-Véhicules non fumeurs lorsque des mineurs conduisent (90 %).-Interdiction de vente de produits tabagiques relevée à 18 ans (79%).-Paquets de cigarettes neutres (61 %).Poursuivre les mesures en cours bénéficie d'un large soutien telles : l'interdiction de toute publicité en faveur du tabac dans les points de vente (69%) et l'interdiction de l'étalage visible des produits du tabac dans les magasins (62 %).Un peu moins populaires, mais toujours soutenues par une majorité de la population sont les mesures telles l'augmentation du prix du tabac à rouler au niveau du prix des cigarettes (57 %), le fait de rendre les cigarettes encore plus chères (56 %) et de réduire le nombre de points de vente (56 %).En particulier, les personnes de 25 à 34 ans appuient les politiques antitabac et sont fortement en désaccord avec les personnes de 55 à 64 ans.Près de la moitié de notre population pense que la vente de produits du tabac devrait être complètement interdite (45%). Ce sont surtout les groupes d'âge de moins de 45 ans qui soutiennent cette idée. Cela n'est pas surprenant, car la plupart des fumeurs sont âgés de 45 à 64 ans.Un chiffre remarquable qui a retenu notre attention : 22% des fumeurs eux-mêmes pensent que la vente de tabac devrait être interdite.De plus en plus de pays ont un objectif clair pour s'attaquer au problème du tabac et formulent un objectif final (d'ici l'année x, nous voulons que davantage de personnes cessent de fumer ou que le nombre de fumeurs ne dépasse pas 5% de la population). Nous avons été étonnés de constater notamment que le mémorandum du prochain gouvernement flamand ne fait aucune mention de la prévention. Il contient toutefois un objectif très concret pour le taux d'emploi, qui devrait atteindre 80 %. Le fait que la prévention (du tabagisme) peut avoir un impact énorme sur l'aide sociale et la prospérité semble avoir été oublié.Coûts inabordables des soins de santéCertes, de nombreux leviers pour réduire le nombre de fumeurs relèvent du niveau fédéral, comme les taxes plus élevées, l'affichage ou l'interdiction de la publicité. Mais cela ne devrait pas empêcher [les gouvernements régionaux] de se fixer un objectif ambitieux pour un domaine dont ils sont responsables !La bombe des coûts inabordables des soins de santé à l'avenir se fait plus concrète et chaque jour, des jeunes tombent dans le piège de la dépendance. La plupart des gens veulent que l'on s'attaque aux problèmes, et il sera difficile de dire à quel niveau dans notre structure étatique complexe cela se produira.Les résultats de notre enquête sur le tabagisme montrent clairement que Monsieur tout le monde veut que les choses avancent. C'est à nos politiciens d'y parvenir, tant au niveau flamand qu'au niveau fédéral. Il faut un objectif clair dans l'accord de coalition et des conférences interministérielles pour assurer la coordination des niveaux politiques. Mais pour ce faire, il faut que ces gouvernements se mettent en place.