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"Aujourd'hui, il y a une inquiétude dans la population. Quand le gouvernement a proposé le biomonitoring, la volonté était d'apporter une réponse éclairée à la population sur les résultats. Il ne fallait pas apporter des résultats bruts, il fallait pouvoir les interpréter", explique Christie Morreale au micro de Thomas Gadisseux. Malheureusement, la population ne semble pas suffisament informée. "J'ai envie de faire un parallèle avec la période covid: c'était inédit. Et la situation des PFAS est aussi inédite. On parle des conséquences, mais quelle est l'origine de la contamination? Que peut-on dire à la population? Je pense qu'il nous faut un Monsieur PFAS, comme nous avons eu un Monsieur Covid pendant la crise sanitaire en la personne d'Yvon Englert. Cela servira de complément au politique pour communiquer vers la population, pour donner une information valable. On a besoin de continuité, de ne pas concentrer l'information au niveau du politique."S'il y a encore un Conseil des ministres, c'est une proposition que le PS pourrait mettre sur la table. "Ce dossier succédera à Céline Tellier - ministre wallonne de l'Environnement sortante, NdlR - il faut donc s'attaquer au problème. Le résultat du biomonitoring n'est que le début du dossier PFAS. Il faut maintenant s'attaquer aux causes de la problématique. La Wallonie est précurseure dans les PFAS, qui est une problématique mondiale. On doit pouvoir déterminer les causes de manière scientifique, pouvoir donner des conseils aux patients et aux médecins."Une commission parlementaire pourrait suivre, mais l'urgence est à la gestion de la problématique pour la population, conclut sur le sujet la ministre wallonne de la Santé sortrante.