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"Femme volontaire, Christie Morreale a dû faire sa place face aux conservatismes machistes, en arrachant sa première candidature sur une liste. Dès avant l'obtention de son diplôme en criminologie, elle se retrouve dans des cabinets ministériels, à commencer par ceux de Laurette Onkelinx, à l'Emploi et à la Justice, au sein desquels elle oeuvre à l'émancipation des femmes, à l'égalité des genres et la lutte contre la violence. Elle poursuivra dans des cabinets wallons", rappelle l'agence Belga. Très jeune, Christie Morreale se fait remarquer par le président du PS Elio Di Rupo qui lui propose en 2003 de devenir l'une des vice-présidentes du parti. Elle n'a alors que 28 ans et est inconnue du grand public. Elle conservera cette fonction jusqu'en 2011, date à laquelle elle deviendra sénatrice. En 2014, après un an de suppléance, Christie Morreale est élue directement, pour la première fois, au parlement de Wallonie et siège à l'assemblée de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle se spécialise dans l'enseignement, en remplacement de Caroline Désir, accaparée par sa fonction de cheffe de groupe au parlement bruxellois. Intéressée par la défense de l'environnement, Christie Morreale se dit plus proche d'Ecolo que du MR même si socialistes et réformateurs partagent les responsabilités dans sa ville d'Esneux dont elle a été échevine. En juillet dernier, Christie Morreale aurait pu devenir présidente du Sénat si elle n'avait pas été coiffée sur le poteau par Sabine Laruelle (MR). A Liège, elle est proche de Jean-Pascal Labille et formait un ticket avec Jean-Claude Marcourt pour tirer la liste régionale. Avec un score de 13.287 voix, elle a pris du galon parmi les personnalités socialistes du cru.