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Depuis le 4 mai 2020, le port d'un masque buccal est obligatoire dans les hôpitaux, quel que soit le service. Il semble que peu à peu, les hôpitaux du nord du pays opteraient davantage pour la suppression du masque buccal en leur sein. "La logique fait défaut", explique Margot Cloet, de Zorgnet-Icuro, l'organisation faîtière flamande des hôpitaux généraux. "Lorsque vous rendez visite à votre grand-père dans une maison de repos, le masque buccal n'est pas nécessaire, mais si vous passez voir votre tante à l'hôpital, c'est obligatoire. Les visiteurs et patients s'y perdent". "La mesure devient de plus en plus difficile à appliquer", confirme Frank Vermassen, médecin-chef à l'UZ Gent. "Les masques entravent la communication entre le médecin et le patient. Les expressions faciales sont aux abonnés absents et les explications importantes sont souvent incomprises. Trois ans se sont écoulés depuis le premier confinement. Il est temps de lever les dernières mesures sanitaires", ajoute-t-il. Au sud du pays, le secteur des soins de santé est favorable à un système de gradation en fonction du niveau d'alerte assigné à la situation épidémiologique, explique Yves Smeets, directeur général de santhéa, l'association professionnelle et patronale d'institutions de soins wallonnes et bruxelloises. Une situation qui, en l'état actuel des choses (hausse des nouvelles hospitalisations, selon le dernier bilan hebdomadaire de Sciensano, NdlR), ne permet pas au secteur francophone de relayer la demande de son homologue néerlandophone, précise-t-il. "On ne constate aucune demande en faveur de la suppression du port du masque au sein des hôpitaux", observe encore M. Smeets. Le secteur des soins de santé, du côté francophone, plaide pour le maintien du port du masque, voire un rappel de cette obligation. Selon le directeur, la mesure tend en effet à s'estomper chez les patients.BELGA