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Des réunions se sont tenues ce lundi 2 mars aux Cabinets de la Ministre wallonne de la santé, Christie Morreale, et du ministre bruxellois de la santé, Alain Maron, suite à la lettre adressée par les cercles aux ministres. "Ces réunions avaient pour objet de discuter de l'état de la situation concernant le Covid-19 (épidémie, mise à jour de la définition de cas, protocoles, Risk Management Group,... ), d'échanger sur les inquiétudes actuelles au sein de la première ligne de soins, d'enregistrer les propositions de la première ligne de soins quant à son implication dans la gestion d'une éventuelle épidémie, au manque de masques, etc. Elles réunissaient plusieurs acteurs prestataires de soins de la première ligne, autour des Cabinets et des administrations concernées, à savoir les représentants des Cercles de médecine générale, des syndicats de MG, de la SSMG, de la Fédération des Maisons Médicales, etc. Mais aussi, à Bruxelles, de l'APB et des coupoles hospitalières. Ces premières réunions n'ont pas pu encore déboucher sur des décisions très concrètes", communique le Collège. Le Collège de la Médecine Générale demande avec force :1 que la MG soit associée immédiatement aux discussions au sein du Risk Management Group fédéral; 2 que soit mise en place une concertation permanente au sein des régions avec la MG ;3 que des masques aux normes soient immédiatement commandés au niveau de la firme qui semble pouvoir les mettre à disposition du pays dans les trois jours (selon les déclarations du Ministre Ducarme le 4 mars 2020 à la RTBF) et que les soignants de première ligne (dont les MG) soient inclus dans les priorités de la distribution; 4 que toute la transparence soit faite sur les dispositifs mis en place au niveau hospitalier, sur l'état des stocks en masques et dispositifs de prélèvements, capacité de lits dédiés aux cas de Covid-19 avérés ou suspects et accès aux urgences dédiés au Covid-19;5 que la communication soit renforcée au niveau des professionnels de santé mais aussi au niveau des citoyens via les médias publics (si besoin par spots quotidiens) pour que les consignes soient claires tant pour les médecins que pour les citoyens.