Ce mercredi, les parlementaires ont dû faire preuve d'une grande créativité pour trouver la meilleure façon de financer un budget de 67 millions qui devrait être octroyé aux blouses blanches pour améliorer leurs conditions de travail.
Le nouveau ministre du Budget, David Clarinval (MR), a prévenu les auteurs de l'amendement, en l'absence d'un gouvernement de plein exercice, il n'y pas de base légale pour justifier cette dépense. " Avec quelles recettes va-t-on financer cette aide ? A qui va-t-on l'octroyer : aux hôpitaux privés, aux hôpitaux publics, aux infirmières... ", a-t-il questionné ?
Au départ, c'est le PTB qui a proposé d'amender le texte sur les 12e provisoires pour novembre et décembre 2019 afin de prévoir un premier refinancement de 67 millions d'euros au bénéfice des blouses blanches. L'amendement a été soutenu par le Vlaams Belang, Ecolo et les socialistes. Cette idée généreuse a directement été critiquée par le cdH et la ministre De Block qui ont rappelé la nécessité de respecter une procédure pour débloquer le budget. " Il s'agit donc bien d'un mirage. Juste du vent ! Cela témoigne dans le chef du PTB soit d'une incompétence crasse, soit d'une grave malhonnêteté envers les soignants ", a taclé le cdH. Plus diplomate, la ministre de la Santé publique a rappelé au PTB qu' " avant de pouvoir utiliser réellement ce budget, le Parlement doit voter une autre loi qui en définit l'affectation. Aujourd'hui, nous avons reçu un coffre rempli d'argent dont le parlement a gardé la clé. "
Au moment de boucler cette édition, les parlementaires étaient en train de chercher des solutions en commissions réunies des Affaires sociales, de la Santé et des Finances. Les écologistes, par exemple, ont proposé d'affecter les moyens promis a les blouses blanches via une dotation spécifique au Fonds Maribel social. Ils ont présenté une proposition de loi en ce sens lors des débats. Nous vous présenterons le fruit des intenses réflexions des députés dans notre prochaine édition.
Le nouveau ministre du Budget, David Clarinval (MR), a prévenu les auteurs de l'amendement, en l'absence d'un gouvernement de plein exercice, il n'y pas de base légale pour justifier cette dépense. " Avec quelles recettes va-t-on financer cette aide ? A qui va-t-on l'octroyer : aux hôpitaux privés, aux hôpitaux publics, aux infirmières... ", a-t-il questionné ?Au départ, c'est le PTB qui a proposé d'amender le texte sur les 12e provisoires pour novembre et décembre 2019 afin de prévoir un premier refinancement de 67 millions d'euros au bénéfice des blouses blanches. L'amendement a été soutenu par le Vlaams Belang, Ecolo et les socialistes. Cette idée généreuse a directement été critiquée par le cdH et la ministre De Block qui ont rappelé la nécessité de respecter une procédure pour débloquer le budget. " Il s'agit donc bien d'un mirage. Juste du vent ! Cela témoigne dans le chef du PTB soit d'une incompétence crasse, soit d'une grave malhonnêteté envers les soignants ", a taclé le cdH. Plus diplomate, la ministre de la Santé publique a rappelé au PTB qu' " avant de pouvoir utiliser réellement ce budget, le Parlement doit voter une autre loi qui en définit l'affectation. Aujourd'hui, nous avons reçu un coffre rempli d'argent dont le parlement a gardé la clé. "Au moment de boucler cette édition, les parlementaires étaient en train de chercher des solutions en commissions réunies des Affaires sociales, de la Santé et des Finances. Les écologistes, par exemple, ont proposé d'affecter les moyens promis a les blouses blanches via une dotation spécifique au Fonds Maribel social. Ils ont présenté une proposition de loi en ce sens lors des débats. Nous vous présenterons le fruit des intenses réflexions des députés dans notre prochaine édition.