David Horn Solomon, l'ancien CEO de Mithra, a intenté une action en justice contre la société liégeoise pour licenciement abusif, rapporte mercredi L'Echo. Évincé de son poste début mars, M. Solomon conteste les raisons invoquées par Mithra pour justifier son renvoi.
L'ancien CEO réfute la totalité des allégations à son encontre contenues dans la lettre de résiliation de son contrat, un courrier daté du 4 mars 2024. Il estime également que la société wallonne n'a pas respecté le préavis de douze mois.
Dans la citation à comparaître envoyée à Mithra, la société de management de l'ex-patron, Bronzet Management, réclame près de 540.000 euros pour la rupture de son contrat, ainsi que 2,285 millions d'euros de versements illégaux (warrants) déjà émis.
Originaire du Canada, David Horn Solomon avait été nommé à la tête de Mithra il y a moins d'un an dans l'espoir de redresser l'entreprise, qui traversait une période difficile. Cependant, la situation financière de la société a continué de se détériorer, la contraignant à entamer un processus de vente d'actifs, voire de l'entreprise dans son ensemble.
Mithra a récemment déposé deux demandes auprès du tribunal de l'entreprise de Liège: un transfert sous autorité judiciaire pour son usine de Flémalle et l'ouverture d'une procédure de réorganisation judiciaire pour sa filiale Novalon. Le tribunal doit prochainement se prononcer sur ces deux requêtes.
L'ancien CEO réfute la totalité des allégations à son encontre contenues dans la lettre de résiliation de son contrat, un courrier daté du 4 mars 2024. Il estime également que la société wallonne n'a pas respecté le préavis de douze mois.Dans la citation à comparaître envoyée à Mithra, la société de management de l'ex-patron, Bronzet Management, réclame près de 540.000 euros pour la rupture de son contrat, ainsi que 2,285 millions d'euros de versements illégaux (warrants) déjà émis.Originaire du Canada, David Horn Solomon avait été nommé à la tête de Mithra il y a moins d'un an dans l'espoir de redresser l'entreprise, qui traversait une période difficile. Cependant, la situation financière de la société a continué de se détériorer, la contraignant à entamer un processus de vente d'actifs, voire de l'entreprise dans son ensemble.Mithra a récemment déposé deux demandes auprès du tribunal de l'entreprise de Liège: un transfert sous autorité judiciaire pour son usine de Flémalle et l'ouverture d'une procédure de réorganisation judiciaire pour sa filiale Novalon. Le tribunal doit prochainement se prononcer sur ces deux requêtes.