Dans le cadre de la nouvelle collaboration en réseaux hospitaliers, la ministre de la Santé publique a précisé au Tijd qu'elle n'allait pas donner aux hôpitaux des règles détaillées de fonctionnement. Cela ne peut pas se faire d'en haut.
"De telles décisions délicates ne peuvent pas se prendre d'en haut", a-t-elle expliqué mercredi au Tijd alors qu'elle a rendu son rapport aux partenaires de la coalition gouvernementale.
Sa vision hospitalière en réseaux, rappelons-le, consiste à laisser à chaque hôpital le soin d'organiser les traitements simples et de renvoyer, pour les soins plus spécialisés, les patients le cas échéant vers un autre hôpital du même réseau. Les soins très complexes seront par ailleurs réservés à des centres de référence. C'est meilleur marché et cela augmente la qualité, argumente la ministre.
Mais les hôpitaux garderont une liberté large sur la manière d'agencer ces collaborations en réseau, précise le quotidien économique flamand sur base d'une note de De Block. Le pouvoir résiduaire de l'hôpital et celui détenu par la coupole hospitalière, c'est aux acteurs du réseau d'en décider. Les flux financiers doivent également être réglés entre eux ainsi que les "matières éthiques sensibles", leur politique et leur identité.
De Block a confiance en la capacité des hôpitaux de gérer tout cela. Cependant, elle sévira "si un réseau se forme sans aucun sens" ou bien "si un hôpital menace de tomber du bateau". Les autorités interdiront alors à l'hôpital de faire certaines opérations.
En Flandre, Zorgnet-Icuro a réagi positivement. Pour Peter Degadt, le plan "répond à pas mal de questions que nous nous posions depuis des mois. Le bon côté est que les hôpitaux ont un bel espace pour fonctionner. Ils prendront également leurs responsabilités".
En Flandre toujours, beaucoup d'hôpitaux ont eu des consultations avec des partenaires éventuels. D'ici la fin de l'année ils devraient mettre en place ou élargir leur offre de soins.
"De telles décisions délicates ne peuvent pas se prendre d'en haut", a-t-elle expliqué mercredi au Tijd alors qu'elle a rendu son rapport aux partenaires de la coalition gouvernementale.Sa vision hospitalière en réseaux, rappelons-le, consiste à laisser à chaque hôpital le soin d'organiser les traitements simples et de renvoyer, pour les soins plus spécialisés, les patients le cas échéant vers un autre hôpital du même réseau. Les soins très complexes seront par ailleurs réservés à des centres de référence. C'est meilleur marché et cela augmente la qualité, argumente la ministre. Mais les hôpitaux garderont une liberté large sur la manière d'agencer ces collaborations en réseau, précise le quotidien économique flamand sur base d'une note de De Block. Le pouvoir résiduaire de l'hôpital et celui détenu par la coupole hospitalière, c'est aux acteurs du réseau d'en décider. Les flux financiers doivent également être réglés entre eux ainsi que les "matières éthiques sensibles", leur politique et leur identité.De Block a confiance en la capacité des hôpitaux de gérer tout cela. Cependant, elle sévira "si un réseau se forme sans aucun sens" ou bien "si un hôpital menace de tomber du bateau". Les autorités interdiront alors à l'hôpital de faire certaines opérations. En Flandre, Zorgnet-Icuro a réagi positivement. Pour Peter Degadt, le plan "répond à pas mal de questions que nous nous posions depuis des mois. Le bon côté est que les hôpitaux ont un bel espace pour fonctionner. Ils prendront également leurs responsabilités". En Flandre toujours, beaucoup d'hôpitaux ont eu des consultations avec des partenaires éventuels. D'ici la fin de l'année ils devraient mettre en place ou élargir leur offre de soins.