Un succès qui, pour l'hôpital liégeois, témoigne "de la constante augmentation de la prise en charge mini invasive des patients".

L'artériographie permet de visualiser la morphologie des artères et d'évaluer leur fonctionnement. " Elle consiste à insérer un cathéter dans une artère ou une veine, souvent via une ponction au niveau du pli de l'aine ou du poignet, puis à injecter un produit de contraste iodé", rappelle le Dr Pierre-Julien Bruyère, radiologue. "Cela permet de cartographier avec précision les vaisseaux sanguins grâce aux rayons X. "

La salle d'artériographie va désormais bien au-delà de l'imagerie diagnostique. Equipée comme un bloc opératoire, elle permet des interventions variées. " Nous travaillons en étroite collaboration avec d'autres spécialités, telles que la neurochirurgie, la chirurgie cardio-vasculaire, la gynécologie, les urgences et le Trauma Center... pour assurer une prise en charge rapide et globale ", ajoute le Dr Bruyère. Cette activité thérapeutique touche à de nombreux domaines : anévrismes cérébraux, sténoses artérielles, biopsies, traitement de cancer, accès vasculaires...

© Hôpital Citadelle

Dispo 7 jours sur 7

L'une des forces de la nouvelle infrastructure est sa disponibilité ininterrompue. " La salle est opérationnelle 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, grâce à une rotation entre quatre radiologues spécialisés ", précise le Dr Denis Henroteaux. "Cela nous permet de traiter rapidement des cas complexes. Par ailleurs, les techniques mini-invasives utilisées dans cette salle représentent un atout majeur pour les patients, tout en diminuant la dose de rayon X ".

Autre intérêt: les grosses urgences qui ne peuvent être reçues dans un centre aigu tertiaire, la technique permettant par exemple d'arrêter une hémorragie inaccessible à la chirurgie, de stopper le saignement après un accouchement tout en préservant l'utérus ou d'aller aspirer le caillot lors d'un AVC et de restaurer la circulation du cerveau. "Ces interventions urgentes de hautes technicités sont possibles grâce à la disponibilité sur place de nombreux spécialistes (urgences, radiologie, anesthésie, chirurgie, soins intensifs, obstétrique) et d'un travail d'équipe fluide et efficace", précise l'Hôpital Citadelle dans un communiqué.

Les salles de coronaro et d'artério ont été regroupées, créant un plateau interventionnel mini-invasif. " Ces synergies interservices permettent une meilleure réactivité dans les situations d'urgence et dans les interventions planifiées ". Avec plusieurs avantages : moins de complications, hospitalisation plus courte et récupération accélérée.

Un succès qui, pour l'hôpital liégeois, témoigne "de la constante augmentation de la prise en charge mini invasive des patients".L'artériographie permet de visualiser la morphologie des artères et d'évaluer leur fonctionnement. " Elle consiste à insérer un cathéter dans une artère ou une veine, souvent via une ponction au niveau du pli de l'aine ou du poignet, puis à injecter un produit de contraste iodé", rappelle le Dr Pierre-Julien Bruyère, radiologue. "Cela permet de cartographier avec précision les vaisseaux sanguins grâce aux rayons X. "La salle d'artériographie va désormais bien au-delà de l'imagerie diagnostique. Equipée comme un bloc opératoire, elle permet des interventions variées. " Nous travaillons en étroite collaboration avec d'autres spécialités, telles que la neurochirurgie, la chirurgie cardio-vasculaire, la gynécologie, les urgences et le Trauma Center... pour assurer une prise en charge rapide et globale ", ajoute le Dr Bruyère. Cette activité thérapeutique touche à de nombreux domaines : anévrismes cérébraux, sténoses artérielles, biopsies, traitement de cancer, accès vasculaires... L'une des forces de la nouvelle infrastructure est sa disponibilité ininterrompue. " La salle est opérationnelle 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, grâce à une rotation entre quatre radiologues spécialisés ", précise le Dr Denis Henroteaux. "Cela nous permet de traiter rapidement des cas complexes. Par ailleurs, les techniques mini-invasives utilisées dans cette salle représentent un atout majeur pour les patients, tout en diminuant la dose de rayon X ".Autre intérêt: les grosses urgences qui ne peuvent être reçues dans un centre aigu tertiaire, la technique permettant par exemple d'arrêter une hémorragie inaccessible à la chirurgie, de stopper le saignement après un accouchement tout en préservant l'utérus ou d'aller aspirer le caillot lors d'un AVC et de restaurer la circulation du cerveau. "Ces interventions urgentes de hautes technicités sont possibles grâce à la disponibilité sur place de nombreux spécialistes (urgences, radiologie, anesthésie, chirurgie, soins intensifs, obstétrique) et d'un travail d'équipe fluide et efficace", précise l'Hôpital Citadelle dans un communiqué. Les salles de coronaro et d'artério ont été regroupées, créant un plateau interventionnel mini-invasif. " Ces synergies interservices permettent une meilleure réactivité dans les situations d'urgence et dans les interventions planifiées ". Avec plusieurs avantages : moins de complications, hospitalisation plus courte et récupération accélérée.