La première chose qui frappe dans cette " affaire " des fermetures de maternités, c'est l'effet de meute. Le KCE " recommande " de fermer moins de 20 maternités dans le pays sur 100 environ, et chacun réagit comme si c'était fait. Or si la ministre de la Santé publique en Affaires courantes salue la recommandation puisqu'elle permettra une allocation plus équilibrée des ressources limitées, la décision de fermeture n'a pas encore été prise.
Mais l'autre idée qui vient immédiatement à l'esprit est : puisque le KCE recommande au moins 557 naissances pour éviter la fermeture d'une maternité, la meilleure façon, à l'avenir, non seulement de ne pas fermer de maternités mais d'en ouvrir davantage est de faire plus d'enfants.
Or, les derniers chiffres connus à cet égard publiés en octobre 2019 et qui concernent l'année 2018, indiquent que l'indice de fécondité en Belgique ne cesse de baisser : il s'établit à 1,61 enfant par femme en 2018 contre 1,70 en 2016 tandis que l'âge moyen de la maternité est relativement tardif dans la vie d'une femme.
Statbel indique en effet : " L'âge moyen à la maternité est de 30,7 ans en Belgique. Il est sensiblement plus élevé à Bruxelles (31,8 ans) qu'en Flandre et en Wallonie (30,6 ans et 30,5 ans). La proportion des naissances de mères étrangères reste toujours majoritaire à Bruxelles où elle atteint 51,6%. Elle n'est que de 21,8% en Région flamande et 18,5% en Wallonie. Enfin, l'indice conjoncturel de fécondité diminue encore et s'élève à 1,61 enfant par femme. Il est également plus élevé dans la capitale (1,75) que dans les autres régions (1,59). "
Plutôt que pérorer sur la fermeture des maternités, il est temps que le prochain gouvernement fédéral mette en place une véritable politique qui dope la natalité. On sait la chose difficile mais possible. Il suffit parfois d'améliorer la politique de l'accueil de l'enfance (crèches ouvertes plus tard et géographiquement plus maillées) pour que les femmes puissent conjuguer carrière et grossesse...
Mais l'autre idée qui vient immédiatement à l'esprit est : puisque le KCE recommande au moins 557 naissances pour éviter la fermeture d'une maternité, la meilleure façon, à l'avenir, non seulement de ne pas fermer de maternités mais d'en ouvrir davantage est de faire plus d'enfants.Or, les derniers chiffres connus à cet égard publiés en octobre 2019 et qui concernent l'année 2018, indiquent que l'indice de fécondité en Belgique ne cesse de baisser : il s'établit à 1,61 enfant par femme en 2018 contre 1,70 en 2016 tandis que l'âge moyen de la maternité est relativement tardif dans la vie d'une femme.Statbel indique en effet : " L'âge moyen à la maternité est de 30,7 ans en Belgique. Il est sensiblement plus élevé à Bruxelles (31,8 ans) qu'en Flandre et en Wallonie (30,6 ans et 30,5 ans). La proportion des naissances de mères étrangères reste toujours majoritaire à Bruxelles où elle atteint 51,6%. Elle n'est que de 21,8% en Région flamande et 18,5% en Wallonie. Enfin, l'indice conjoncturel de fécondité diminue encore et s'élève à 1,61 enfant par femme. Il est également plus élevé dans la capitale (1,75) que dans les autres régions (1,59). "Plutôt que pérorer sur la fermeture des maternités, il est temps que le prochain gouvernement fédéral mette en place une véritable politique qui dope la natalité. On sait la chose difficile mais possible. Il suffit parfois d'améliorer la politique de l'accueil de l'enfance (crèches ouvertes plus tard et géographiquement plus maillées) pour que les femmes puissent conjuguer carrière et grossesse...