Depuis le 1er janvier 2020, chaque médecin est tenu d'établir ses ordonnances par voie électronique (sauf dans certaines situations exceptionnelles). " Vous devez toutefois toujours remettre au patient une preuve de prescription électronique sur papier, comportant le désormais célèbre code RID ", explique l'asbl Recip-e. " Depuis le 1erjuin, certains médecins peuvent se passer de cette preuve papier, en fonction du progiciel qu'ils utilisent. Nous sommes ainsi entrés dans la dernière phase de la dématérialisation de la prescription. À partir du 15 septembre, tous les médecins pourront prescrire de cette manière. "

Recip-e insiste sur le choix et non l'obligation. " Le patient pourra toujours choisir de recevoir une prescription électronique. Il est important de guider vos patients dans ce choix, surtout au début. Au cours de la phase de lancement, il est également conseillé de toujours leur remettre une preuve de prescription électronique sur papier par mesure de sécurité, même s'ils demandent une prescription dématérialisée. "

Quels avantages ?

Recip-e avance d'abord un gain de temps. " Comme l'ensemble du processus de prescription peut (ne doit pas) être entièrement numérique, votre administration gagnera en efficacité et vous pourrez consacrer plus de temps au patient. Avec une prescription sans preuve papier, les problèmes de prescription perdue, par exemple, appartiennent également au passé. "

Deuxième avantage : une prescription distincte pour chaque médicament. " Le schéma de médication pourra donc être aisément mis à jour. Le patient aura également la possibilité de réserver différents médicaments dans différentes pharmacies. En cas de preuve de prescription électronique sur papier, un A4 pourra comporter jusqu'à quatre médicaments. "

Troisièmement, la prescription sans papier permet de voir si le patient est effectivement allé prendre son médicament, prescrit ou pas. Ce qui permet in fine de mieux évaluer l'observance thérapeutique.

Enfin, la dématérialisation offre la possibilité d'aider les patients à distance. " Supposons qu'un patient ait besoin d'une prescription urgente, mais qu'il ne puisse pas se rendre dans votre cabinet pour des raisons indépendantes de sa volonté. Vous pourrez le dépanner à distance ", explique Recip-e.

En pratique

Un aperçu de la prescription dématérialisée se trouve déjà sur le site web de Recip-e (recip-e.be).

L'asbl recommande de continuer à fournir une preuve de prescription sur papier aux " patients non numériques ". Si le patient est suffisamment familiarisé avec le numérique, il lui appartient d'opter ou non pour une prescription dématérialisée. " En votre qualité de médecin, vous devez alors vous assurer que le patient sait comment consulter la prescription électronique et comment retirer les médicaments avec cette prescription ", détaille Recip-e.

Plus d'informations

En plus du site web de Recip-e, l'asbl promet divers moments d'information sur l'information au cours des prochains mois. Dans l'intervalle, les réseaux santé wallons et bruxellois organisent deux webinaires sur le sujet, les 9 et 14 septembre prochains.

Depuis le 1er janvier 2020, chaque médecin est tenu d'établir ses ordonnances par voie électronique (sauf dans certaines situations exceptionnelles). " Vous devez toutefois toujours remettre au patient une preuve de prescription électronique sur papier, comportant le désormais célèbre code RID ", explique l'asbl Recip-e. " Depuis le 1erjuin, certains médecins peuvent se passer de cette preuve papier, en fonction du progiciel qu'ils utilisent. Nous sommes ainsi entrés dans la dernière phase de la dématérialisation de la prescription. À partir du 15 septembre, tous les médecins pourront prescrire de cette manière. "Recip-e insiste sur le choix et non l'obligation. " Le patient pourra toujours choisir de recevoir une prescription électronique. Il est important de guider vos patients dans ce choix, surtout au début. Au cours de la phase de lancement, il est également conseillé de toujours leur remettre une preuve de prescription électronique sur papier par mesure de sécurité, même s'ils demandent une prescription dématérialisée. "Recip-e avance d'abord un gain de temps. " Comme l'ensemble du processus de prescription peut (ne doit pas) être entièrement numérique, votre administration gagnera en efficacité et vous pourrez consacrer plus de temps au patient. Avec une prescription sans preuve papier, les problèmes de prescription perdue, par exemple, appartiennent également au passé. "Deuxième avantage : une prescription distincte pour chaque médicament. " Le schéma de médication pourra donc être aisément mis à jour. Le patient aura également la possibilité de réserver différents médicaments dans différentes pharmacies. En cas de preuve de prescription électronique sur papier, un A4 pourra comporter jusqu'à quatre médicaments. "Troisièmement, la prescription sans papier permet de voir si le patient est effectivement allé prendre son médicament, prescrit ou pas. Ce qui permet in fine de mieux évaluer l'observance thérapeutique.Enfin, la dématérialisation offre la possibilité d'aider les patients à distance. " Supposons qu'un patient ait besoin d'une prescription urgente, mais qu'il ne puisse pas se rendre dans votre cabinet pour des raisons indépendantes de sa volonté. Vous pourrez le dépanner à distance ", explique Recip-e.Un aperçu de la prescription dématérialisée se trouve déjà sur le site web de Recip-e (recip-e.be).L'asbl recommande de continuer à fournir une preuve de prescription sur papier aux " patients non numériques ". Si le patient est suffisamment familiarisé avec le numérique, il lui appartient d'opter ou non pour une prescription dématérialisée. " En votre qualité de médecin, vous devez alors vous assurer que le patient sait comment consulter la prescription électronique et comment retirer les médicaments avec cette prescription ", détaille Recip-e.En plus du site web de Recip-e, l'asbl promet divers moments d'information sur l'information au cours des prochains mois. Dans l'intervalle, les réseaux santé wallons et bruxellois organisent deux webinaires sur le sujet, les 9 et 14 septembre prochains.