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"L'HbA1c permet, par le biais d'une prise de sang, d'évaluer l'équilibre glycémique sur une plus longue période (environ deux à trois mois) comparée à la glycémie capillaire et la glycémie à jeun qui sont des mesures instantanées de l'état glycémique", précise Sciensano. Le maintien de l'HbA1c à 7 % permet de réduire le risque de complications au niveau des reins (néphropathie), des yeux (rétinopathie), des nerfs (neuropathie), du coeur (infarctus) et des vaisseaux sanguins (entre autres artériosclérose et accident vasculaire cérébral). Le risque de complications étant le plus bas chez les patients ayant des valeurs d'HbA1c les plus proches d'une valeur de 6 % ou moins. Dans le programme Care4Diabetes, une réduction moyenne de 0,32 % de l'HbA1c a été obtenue et la valeur moyenne d'HbA1c chez les patients est passée de 6,45 % à 6,13 %.Après six mois de programme, Sciensano constate, outre les bénéfices de la réduction de l'HbA1c, une diminution du taux de cholestérol LDL, de la pression artérielle et une perte de poids de 3,8 kg en moyenne."Ces bienfaits contribuent davantage à réduire le risque de complications graves, comme les maladies cardiovasculaires ou les accidents vasculaires cérébraux. Cela confirme l'importance d'une prise en charge de ces facteurs parallèlement à la gestion de l'hyperglycémie dans le diabète de type 2", complète Sciensano.Outre les changements évidemment bénéfiques des habitudes de vie (alimentation saine, activité physique régulière, sommeil de qualité, meilleure gestion du stress), Sciensano note que la motivation et le partage d'expériences qu'offre la dynamique de groupe. "Cela apporte aux participants un soutien social." Et effectivement, cela se traduit dans les chiffres : 80% des participants recommandent le programme avec une note de 9 ou 10 sur 10."Le programme est une belle opportunité de compléter le travail des médecins en apportant aux patients un soutien complet axé sur le bien-être et la santé", conclut Sciensano.Un deuxième groupe de patients débutera le programme en octobre 2024. Il permettra d'évaluer l'efficacité du programme sur des patients recevant différents traitements.