Le prix Nobel de médecine a ouvert, ce lundi matin, la semaine d'attribution des Nobel. C'est un prix conjoint, car il a été attribué à Victor Ambros et Gary Ruvkun pour leur découverte du micro-ARN et de son rôle dans la régulation post-transcriptionnelle des gènes. Les deux lauréats sont tous les deux américains et enseignent en faculté de médecine.

" Nous savons qu'il existe plus d'un millier de gènes pour différents microARN chez l'homme, et que la régulation des gènes par les microARN - découverte par les lauréats de médecine de cette année - est universelle parmi les organismes multicellulaires ", écrit le compte officiel du Nobel dans un communiqué.

Les deux généticiens créent la surprise, n'étant pas donnés gagnants, ni même favoris. Figuraient par contre comme favoris l'américain Kevan Shokat, pour ses travaux sur les mutations du gène KRAS, qui provoque la prolifération de cellules et peut entraîner des cancers difficiles à traiter, du poumon, du colon et des tumeurs pancréatiques. Deux autres généticiens, Jonathan C. Cohen et Helen Hobbs, étaient également pressentis, pour leurs recherches qui ont identifié des gènes régulant le métabolisme de lipides essentiels comme le cholestérol. Enfin, trois neuroscientifiques étaient également dans la liste des favoris, grâce à leurs travaux sur les mécanismes neuronaux qui guident notre comportement. Il s'agissait d'Ann M. Graybiel, Okihide Hikosaka et Wolfram Schlutz.

L'an dernier, le prix Nobel de médecine avait été remporté par le binôme américain constitué de Katalin Karikó et Drew Weissman, pour récompenser leurs découvertes à la base du développement des vaccins à ARN messager

Le prix Nobel de médecine a ouvert, ce lundi matin, la semaine d'attribution des Nobel. C'est un prix conjoint, car il a été attribué à Victor Ambros et Gary Ruvkun pour leur découverte du micro-ARN et de son rôle dans la régulation post-transcriptionnelle des gènes. Les deux lauréats sont tous les deux américains et enseignent en faculté de médecine. " Nous savons qu'il existe plus d'un millier de gènes pour différents microARN chez l'homme, et que la régulation des gènes par les microARN - découverte par les lauréats de médecine de cette année - est universelle parmi les organismes multicellulaires ", écrit le compte officiel du Nobel dans un communiqué.Les deux généticiens créent la surprise, n'étant pas donnés gagnants, ni même favoris. Figuraient par contre comme favoris l'américain Kevan Shokat, pour ses travaux sur les mutations du gène KRAS, qui provoque la prolifération de cellules et peut entraîner des cancers difficiles à traiter, du poumon, du colon et des tumeurs pancréatiques. Deux autres généticiens, Jonathan C. Cohen et Helen Hobbs, étaient également pressentis, pour leurs recherches qui ont identifié des gènes régulant le métabolisme de lipides essentiels comme le cholestérol. Enfin, trois neuroscientifiques étaient également dans la liste des favoris, grâce à leurs travaux sur les mécanismes neuronaux qui guident notre comportement. Il s'agissait d'Ann M. Graybiel, Okihide Hikosaka et Wolfram Schlutz. L'an dernier, le prix Nobel de médecine avait été remporté par le binôme américain constitué de Katalin Karikó et Drew Weissman, pour récompenser leurs découvertes à la base du développement des vaccins à ARN messager