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Grand merci aux autorités de nous fournir chaque semaine de la matière pour nos éditoriaux. Depuis le début de l'année, nous avons pu sans problème écrire plusieurs tribunes dénonçant les dysfonctionnements informatiques qui perturbent le travail des médecins. Peut-être devrions-nous créer une rubrique récurrente.Souvent, les responsables de ces services nous répondent que nous sommes de mauvaise foi et que nous écrivons à charge en nous basant sur des rumeurs véhiculées par quelques résistants farouchement opposés à l'informatisation médicale.Cette fois-ci, c'est le vote électronique (lire ci-contre) pour les élections médicales qui a dû être suspendu et relancé en raison d'un problème technique. A peu près au même moment, la plateforme eHealth connaissait des "perturbations" durant plusieurs heures.L'Inami a eu l'élégance de s'excuser et de ne pas attribuer le dysfonctionnement de l'application électorale à un logiciel malveillant ou un éventuel complot.Malgré les efforts importants réalisés par les syndicats médicaux et le journal du Médecin pour vous présenter les programmes électoraux et vous convaincre de voter, les couacs informatiques auront certainement rebuté des électeurs. Si votre vote a été perdu en début de semaine, on ne peut que vous encourager à revoter.S'étonnera-t-on que dans un tel climat des médecins généralistes veuillent créer et gérer eux-mêmes leur dossier médical informatisé. L'engouement réel autour de l'initiative Medispring (lire en pages 8 et 9) - qui a rassemblé près de 350 médecins samedi à Namur - montre que le corps médical veut s'impliquer activement dans son avenir informatique.Vincent Claes, rédacteur en chef