Le succès public des récents livres des Drs Depuydt, Orban et Clumeck - déjà vendus à plusieurs milliers d'exemplaires et présentés dans de nombreux médias belges et étrangers - montrent que les citoyens ont besoin de repères et ont envie de se prendre en charge.
Ces ouvrages, sérieusement documentés tout en étant accessibles et pratiques, ne remplacent évidemment pas une consultation avec un professionnel de la santé, mais peuvent la compléter. Le lecteur a davantage le temps de découvrir des mécanismes complexes (liés dans les trois cas précités au bien-être, à l'alcool et au coronavirus) et les outils proposés en parcourant un livre que lors d'une consultation.
La grande force des ouvrages de Thomas Orban, Vincent Liévin et Caroline Depuydt est de ne pas être stigmatisant. A leur lecture, on ressent la bienveillance des auteurs et leur volonté de ne pas pointer certains comportements. "Je considère la prise en charge que j'offre comme un accompagnement, une coconstruction au sein de laquelle la personne qui consulte trouve un cadre bienveillant pour créer ses propres réponses et stimuler ses capacités d'autoapaisement, voire d'autoguérison", écrit d'ailleurs la psychiatre Caroline Depuydt dans la préface de Bien dans ma tête. "Le patient vit parfois avec la peur de son médecin. Une forme de crainte: il a peur du regard du soignant. Il a souvent le sentiment d'avoir été jugé ou d'être jugé par le corps médical. Il s'agit d'une démarche qui implique de passer au-dessus de sa honte, de sa culpabilité", souligne le généraliste Orban dans l'avant-propos de son ouvrage consacré à l'alcool.
On ne peut que saluer la volonté de transmettre et d'accompagner qui anime ces médecins-auteurs et le long travail qu'ils ont accompli après leurs heures de consultation pour coucher leur expertise sur papier. L'accueil enthousiaste des lecteurs pourrait encourager d'autres confrères à prendre la plume.
Ces ouvrages, sérieusement documentés tout en étant accessibles et pratiques, ne remplacent évidemment pas une consultation avec un professionnel de la santé, mais peuvent la compléter. Le lecteur a davantage le temps de découvrir des mécanismes complexes (liés dans les trois cas précités au bien-être, à l'alcool et au coronavirus) et les outils proposés en parcourant un livre que lors d'une consultation. La grande force des ouvrages de Thomas Orban, Vincent Liévin et Caroline Depuydt est de ne pas être stigmatisant. A leur lecture, on ressent la bienveillance des auteurs et leur volonté de ne pas pointer certains comportements. "Je considère la prise en charge que j'offre comme un accompagnement, une coconstruction au sein de laquelle la personne qui consulte trouve un cadre bienveillant pour créer ses propres réponses et stimuler ses capacités d'autoapaisement, voire d'autoguérison", écrit d'ailleurs la psychiatre Caroline Depuydt dans la préface de Bien dans ma tête. "Le patient vit parfois avec la peur de son médecin. Une forme de crainte: il a peur du regard du soignant. Il a souvent le sentiment d'avoir été jugé ou d'être jugé par le corps médical. Il s'agit d'une démarche qui implique de passer au-dessus de sa honte, de sa culpabilité", souligne le généraliste Orban dans l'avant-propos de son ouvrage consacré à l'alcool. On ne peut que saluer la volonté de transmettre et d'accompagner qui anime ces médecins-auteurs et le long travail qu'ils ont accompli après leurs heures de consultation pour coucher leur expertise sur papier. L'accueil enthousiaste des lecteurs pourrait encourager d'autres confrères à prendre la plume.