Les syndicats des enseignants sont mécontents. Le front commun syndical de l'enseignement déplore "amèrement" les décisions prises en matière de priorisation à la vaccination. Il dénonce aussi "les faux espoirs" nés des déclarations des gouvernements de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Région wallonne et marque sa colère face "au manque de considération à l'encontre des professionnels de l'enseignement alors que ces derniers ont continué à encadrer les élèves et les étudiants malgré des conditions sanitaires souvent précaires et aléatoires". Et de réclamer au monde politique "une reconnaissance des risques pris au quotidien par les personnels de l'enseignement".
En résumé, l'enseignement est "essentiel mais pas "prioritaire". Une priorisation politique difficile à avaler pour les institutrices et professeurs qui depuis des mois doivent travailler dans des conditions difficiles et avec peu de moyens de protection en essayant de concilier apprentissage, épanouissement des élèves et distanciation physique.
Le Conseil supérieur de la santé a indiqué qu'il fallait d'abord protéger ceux qui ont (potentiellement) des contacts avec des personnes malades, donc par exemple les policiers en intervention. Ces derniers pourront bénéficier des doses du vaccin d'AstraZeneca (lire ci-contre). "Pour les enseignants, cela reste en discussion en Conférence interministérielle santé publique. Cela dépendra aussi des arrivées de vaccins", a précisé la ministre wallonne de la Santé, Christie Morreale, sur Bel Rtl.
Le problème des enseignants c'est qu'ils sont très nombreux: plus ou moins 100.000 en Fédération Wallonie-Bruxelles. Il faudrait pouvoir "libérer" 200.000 doses. Actuellement, cette communauté est trop grande pour être "prioritaire", mais reste "essentielle" pour la nation.
En résumé, l'enseignement est "essentiel mais pas "prioritaire". Une priorisation politique difficile à avaler pour les institutrices et professeurs qui depuis des mois doivent travailler dans des conditions difficiles et avec peu de moyens de protection en essayant de concilier apprentissage, épanouissement des élèves et distanciation physique. Le Conseil supérieur de la santé a indiqué qu'il fallait d'abord protéger ceux qui ont (potentiellement) des contacts avec des personnes malades, donc par exemple les policiers en intervention. Ces derniers pourront bénéficier des doses du vaccin d'AstraZeneca (lire ci-contre). "Pour les enseignants, cela reste en discussion en Conférence interministérielle santé publique. Cela dépendra aussi des arrivées de vaccins", a précisé la ministre wallonne de la Santé, Christie Morreale, sur Bel Rtl. Le problème des enseignants c'est qu'ils sont très nombreux: plus ou moins 100.000 en Fédération Wallonie-Bruxelles. Il faudrait pouvoir "libérer" 200.000 doses. Actuellement, cette communauté est trop grande pour être "prioritaire", mais reste "essentielle" pour la nation.