C'est notamment le cas dans le domaine de la santé mentale, avec l'annulation d'un contrat de 484.200 dollars, intitulé "Premiers secours en santé mentale", auparavant conclu avec le Conseil national pour la santé comportementale. Cette organisation américaine, désormais connue sous le nom de National Council for Mental Wellbeing, est une association à but non lucratif qui représente des milliers de prestataires de services en santé mentale et en traitement des addictions aux États-Unis. Son objectif principal est de promouvoir l'accès à des soins de santé mentale et de lutte contre les dépendances de haute qualité.

L'objet du contrat annulé concernait l'un des programmes phares du National Council for Mental Wellbeing : les "Premiers secours en santé mentale" (Mental Health First Aid). Ce programme visait à former le grand public à reconnaître les signes de troubles mentaux ou de crises psychologiques et à intervenir de manière appropriée. Ses principaux objectifs ?

  • Reconnaître les premiers signes de troubles mentaux (anxiété, dépression, toxicomanie, etc.).
  • Intervenir en cas de crise pour apporter un soutien initial.
  • Orienter la personne vers une aide professionnelle adaptée.
  • Réduire la stigmatisation des maladies mentales.

L'efficacité budgétaire se traduit donc par un risque accru de détérioration de la santé mentale des Américains, faute de prévention et de promotion de la santé.

4 % des économies réalisées dans le Département de la santé et des services sociaux

Si le Doge revendique 65 milliards de dollars d'économies, ces chiffres sont remis en cause, notamment par le Wall Street Journal, qui suggère qu'ils pourraient être surestimés. Par exemple, les économies réelles issues de l'annulation de certains contrats seraient plus proches de 2,6 milliards de dollars sur l'année à venir, plutôt que les montants annoncés.

Si l'on se concentre uniquement sur les contrats annulés, la seule donnée disponible publiquement sur le site du Doge, le montant total s'élève à 9,525 milliards de dollars. Parmi eux, un peu moins de 374 millions de dollars concernent les 254 contrats annulés du Département de la santé et des services sociaux (HHS), soit "seulement" 4 %.

Les contrats annulés concernent principalement des programmes de DEIA (diversité, équité, inclusion et accessibilité). On y retrouve également, sans être exhaustif :

  • La prévention (annulation de subventions pour le Programme de prévention de la grossesse adolescente sur l'éducation à l'évitement des risques sexuels).
  • Des contrats administratifs, notamment en ressources humaines.
  • La suppression d'abonnements presse.
  • Et, de manière plus anecdotique, l'annulation d'un financement pour une exposition du musée Anthony Fauci.

90 % de l'aide étrangère passe à la trappe

Le Wall of Receipts du Doge (Mur des reçus), document recensant les coupes budgétaires, a été mis à jour pour la dernière fois le 24 février 2025. Or, le 27 février 2025, l'administration Trump a annoncé la résiliation de plus de 90 % des contrats d'aide étrangère de l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), soit une réduction de 60 milliards de dollars dans l'assistance mondiale.

"À partir de mercredi après-midi, une vague de courriers électroniques a été envoyée par le Département d'État de Washington dans le monde entier, atterrissant dans les boîtes de réception des camps de réfugiés, des cliniques de lutte contre la tuberculose, des projets de vaccination contre la polio et des milliers d'autres organisations qui ont reçu un financement crucial pour un travail de sauvetage", rapporte le New York Times.

Le New York Times mentionne 5.800 projets annulés, parmi lesquels :

  • Des programmes de traitement du VIH ;
  • Le contrôle du paludisme dans les pays africains les plus touchés ;
  • Les efforts mondiaux pour éradiquer la polio ;
  • Des programmes de distribution de médicaments pour des maladies tropicales négligées (trachome, filariose lymphatique, schistosomiase, onchocercose) ;
  • Un projet en Ouganda visant à retracer les contacts des personnes atteintes d'Ebola, à surveiller la propagation et à enterrer dignement les victimes du virus.

Le média Politico confirme et complète ces informations : "Les coupes drastiques dans l'aide étrangère annoncées mercredi vont réduire les traitements, la prévention et la recherche sur le VIH, les services de santé pour traiter le paludisme et les soins aux nouvelles mères et à leurs bébés, entre autres programmes vitaux, affirment les groupes humanitaires et de santé mondiale dont les contrats ont été supprimés. Elles vont également mettre un terme aux services de santé de base pour les personnes déplacées par les conflits, comme celles du Soudan ou de Gaza."

C'est notamment le cas dans le domaine de la santé mentale, avec l'annulation d'un contrat de 484.200 dollars, intitulé "Premiers secours en santé mentale", auparavant conclu avec le Conseil national pour la santé comportementale. Cette organisation américaine, désormais connue sous le nom de National Council for Mental Wellbeing, est une association à but non lucratif qui représente des milliers de prestataires de services en santé mentale et en traitement des addictions aux États-Unis. Son objectif principal est de promouvoir l'accès à des soins de santé mentale et de lutte contre les dépendances de haute qualité.L'objet du contrat annulé concernait l'un des programmes phares du National Council for Mental Wellbeing : les "Premiers secours en santé mentale" (Mental Health First Aid). Ce programme visait à former le grand public à reconnaître les signes de troubles mentaux ou de crises psychologiques et à intervenir de manière appropriée. Ses principaux objectifs ?L'efficacité budgétaire se traduit donc par un risque accru de détérioration de la santé mentale des Américains, faute de prévention et de promotion de la santé.Si le Doge revendique 65 milliards de dollars d'économies, ces chiffres sont remis en cause, notamment par le Wall Street Journal, qui suggère qu'ils pourraient être surestimés. Par exemple, les économies réelles issues de l'annulation de certains contrats seraient plus proches de 2,6 milliards de dollars sur l'année à venir, plutôt que les montants annoncés.Si l'on se concentre uniquement sur les contrats annulés, la seule donnée disponible publiquement sur le site du Doge, le montant total s'élève à 9,525 milliards de dollars. Parmi eux, un peu moins de 374 millions de dollars concernent les 254 contrats annulés du Département de la santé et des services sociaux (HHS), soit "seulement" 4 %.Les contrats annulés concernent principalement des programmes de DEIA (diversité, équité, inclusion et accessibilité). On y retrouve également, sans être exhaustif :Le Wall of Receipts du Doge (Mur des reçus), document recensant les coupes budgétaires, a été mis à jour pour la dernière fois le 24 février 2025. Or, le 27 février 2025, l'administration Trump a annoncé la résiliation de plus de 90 % des contrats d'aide étrangère de l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), soit une réduction de 60 milliards de dollars dans l'assistance mondiale."À partir de mercredi après-midi, une vague de courriers électroniques a été envoyée par le Département d'État de Washington dans le monde entier, atterrissant dans les boîtes de réception des camps de réfugiés, des cliniques de lutte contre la tuberculose, des projets de vaccination contre la polio et des milliers d'autres organisations qui ont reçu un financement crucial pour un travail de sauvetage", rapporte le New York Times.Le New York Times mentionne 5.800 projets annulés, parmi lesquels :Le média Politico confirme et complète ces informations : "Les coupes drastiques dans l'aide étrangère annoncées mercredi vont réduire les traitements, la prévention et la recherche sur le VIH, les services de santé pour traiter le paludisme et les soins aux nouvelles mères et à leurs bébés, entre autres programmes vitaux, affirment les groupes humanitaires et de santé mondiale dont les contrats ont été supprimés. Elles vont également mettre un terme aux services de santé de base pour les personnes déplacées par les conflits, comme celles du Soudan ou de Gaza."