Le front commun des étudiants a rencontré le représentant de la ministre vers midi, en l'absence, hélas, de la FEF (Fédération des étudiants francophones) et des étudiants de l'UCL (AGW) qui disent ne pas partager les revendications des trois autres associations étudiantes.

"Nous avons assisté à un dialogue de sourd", explique Quentin Lamelyn, étudiant en dernière année et président du Cium (Comité interuniversitaire des étudiants en médecine francophone). "A aucun moment, le cabinet ne reconnaît que les arrêtés royaux posent problème. Ils remettent en cause uniquement le décret de la communauté française et le filtre en fin de BAC." M. Lamelyn se dit consterné par ce qu'il appelle de la "mauvaise foi".

Et si on installait un examen d'entrée à la Flamande, ne serait-ce pas une solution ? "Ce que ne dit pas le cabinet, c'est que cela ne changerait rien. Certes, il n'y aurait plus de reçus-collés. Mais l'argumentation du conseil d'Etat concerne le bien-fondé de la planification. Ce qui veut dire que n'importe quel futur étudiant (francophone comme flamand d'ailleurs) pourrait attaquer la planification sur base des arguments du conseil d'Etat qui feront d'ailleurs jurisprudence. Car à la base, c'est le quota fédéral qui est infondé." Quentin Lamelyn estime en outre "folklorique" le fait que le cabinet De Block "nie complètement les pénuries de MG dans le sud du pays".

"Nous sentons très bien que la ministre De Block n'a pas les coudées franches et qu'elle subit les énormes pressions de la N-VA et des autres partis flamands de la coalition", analyse l'étudiant en médecine.

La conclusion du front commun estudiantin est que pour le moment, aucune garantie n'existe pour les étudiants en cursus. A moins d'un lissage négatif, à savoir prendre les numéros Inami et les offrir aux étudiants "surnuméraires" actuels sur le dos des générations d'étudiants à venir qui termineront après 2021.

Devant ce qu'il considère comme un "étalage de mauvaise foi", le futur ( ?) médecin prévient : "Si ce problème qui en ce qui me concerne dure depuis 6 ans n'est pas résolu, les étudiants feront - façon de parler - tout péter. Nous manifesterons en masse et ça va faire mal."

A 16 heures, la ministre Maggie De Block devait rencontrer le ministre de l'Enseignement supérieur Jean-Claude Marcourt. Les deux ministres "travaillent à une solution équilibrée", ont-ils fait savoir.

Le front commun des étudiants a rencontré le représentant de la ministre vers midi, en l'absence, hélas, de la FEF (Fédération des étudiants francophones) et des étudiants de l'UCL (AGW) qui disent ne pas partager les revendications des trois autres associations étudiantes."Nous avons assisté à un dialogue de sourd", explique Quentin Lamelyn, étudiant en dernière année et président du Cium (Comité interuniversitaire des étudiants en médecine francophone). "A aucun moment, le cabinet ne reconnaît que les arrêtés royaux posent problème. Ils remettent en cause uniquement le décret de la communauté française et le filtre en fin de BAC." M. Lamelyn se dit consterné par ce qu'il appelle de la "mauvaise foi". Et si on installait un examen d'entrée à la Flamande, ne serait-ce pas une solution ? "Ce que ne dit pas le cabinet, c'est que cela ne changerait rien. Certes, il n'y aurait plus de reçus-collés. Mais l'argumentation du conseil d'Etat concerne le bien-fondé de la planification. Ce qui veut dire que n'importe quel futur étudiant (francophone comme flamand d'ailleurs) pourrait attaquer la planification sur base des arguments du conseil d'Etat qui feront d'ailleurs jurisprudence. Car à la base, c'est le quota fédéral qui est infondé." Quentin Lamelyn estime en outre "folklorique" le fait que le cabinet De Block "nie complètement les pénuries de MG dans le sud du pays". "Nous sentons très bien que la ministre De Block n'a pas les coudées franches et qu'elle subit les énormes pressions de la N-VA et des autres partis flamands de la coalition", analyse l'étudiant en médecine.La conclusion du front commun estudiantin est que pour le moment, aucune garantie n'existe pour les étudiants en cursus. A moins d'un lissage négatif, à savoir prendre les numéros Inami et les offrir aux étudiants "surnuméraires" actuels sur le dos des générations d'étudiants à venir qui termineront après 2021.Devant ce qu'il considère comme un "étalage de mauvaise foi", le futur ( ?) médecin prévient : "Si ce problème qui en ce qui me concerne dure depuis 6 ans n'est pas résolu, les étudiants feront - façon de parler - tout péter. Nous manifesterons en masse et ça va faire mal."A 16 heures, la ministre Maggie De Block devait rencontrer le ministre de l'Enseignement supérieur Jean-Claude Marcourt. Les deux ministres "travaillent à une solution équilibrée", ont-ils fait savoir.