Les spécialistes belges de la démence ont un point de vue très nuancé sur une éventuelle extension de la législation sur l'euthanasie aux personnes atteintes de démence à un stade avancé. Ils donnent de nombreuses raisons d'être prudents. En tout état de cause, l'élargissement n'est pas une priorité immédiate. Les experts sont d'abord et avant tout en faveur d'une offre de soins palliatifs ciblée, d'une planification plus poussée des soins et des soins de confort.
Il est également frappant de constater que les patients atteints de démence et leur famille connaissent peu la loi sur l'euthanasie. La position sereine des experts s'inspire de la connaissance du patient et de la situation sur le terrain. En quoi le twitter récent de Gwendo-lyn Rutten, présidente de l'Open VLD, sonne-t-il différemment? L'euthanasie devrait être possible " chez les personnes dont la vie est terminée", lorsque la vie est "terminée", a-t-elle écrit. Pardon? Qu'est-ce qui est " terminé"? Qui décide de ce qui est fini? Quelle mouche a piqué la femme politique d'Aarschot pour twitter une proposition aussi insensée sur les réseaux ? Qui est d'accord avec cela? Dépourvue de toute empathie, c'est en fait une proposition qui ouvre la porte à l'aide au suicide.
Les opposants à l'euthanasie ont averti, à tort ou à raison, que cela nous menait vers une "pente glissante". Ce que Rutten propose n'est pas une pente glissante. C'est juste un saut dans l'espace. Au nom du droit à l'autodétermination et à l'autonomie humaine. Et puis, sur ses grands chevaux, elle plaide pour un " débat serein"... Il faut le faire.
Quoi qu'il en soit, la communauté médicale n'est pas vraiment impactée. Le serment d'Hippocrate a ses limites. Une "vie accomplie" n'est pas un critère relevant de la science médicale.
Eh, politiciens! Si vous voulez vraiment faire quelque chose d'utile, consacrez votre temps, votre énergie et votre argent à une campagne de sensibilisation à la législation sur l'euthanasie !
Il est également frappant de constater que les patients atteints de démence et leur famille connaissent peu la loi sur l'euthanasie. La position sereine des experts s'inspire de la connaissance du patient et de la situation sur le terrain. En quoi le twitter récent de Gwendo-lyn Rutten, présidente de l'Open VLD, sonne-t-il différemment? L'euthanasie devrait être possible " chez les personnes dont la vie est terminée", lorsque la vie est "terminée", a-t-elle écrit. Pardon? Qu'est-ce qui est " terminé"? Qui décide de ce qui est fini? Quelle mouche a piqué la femme politique d'Aarschot pour twitter une proposition aussi insensée sur les réseaux ? Qui est d'accord avec cela? Dépourvue de toute empathie, c'est en fait une proposition qui ouvre la porte à l'aide au suicide.Les opposants à l'euthanasie ont averti, à tort ou à raison, que cela nous menait vers une "pente glissante". Ce que Rutten propose n'est pas une pente glissante. C'est juste un saut dans l'espace. Au nom du droit à l'autodétermination et à l'autonomie humaine. Et puis, sur ses grands chevaux, elle plaide pour un " débat serein"... Il faut le faire.Quoi qu'il en soit, la communauté médicale n'est pas vraiment impactée. Le serment d'Hippocrate a ses limites. Une "vie accomplie" n'est pas un critère relevant de la science médicale.Eh, politiciens! Si vous voulez vraiment faire quelque chose d'utile, consacrez votre temps, votre énergie et votre argent à une campagne de sensibilisation à la législation sur l'euthanasie !