Des voix s'élèvent depuis un certain temps pour modifier la législation en faveur des personnes qui souffrent de démence et souhaiteraient mettre un terme à leur vie. Actuellement, ces personnes ne peuvent demander et obtenir l'euthanasie qu'à un stade peu avancé de la maladie, quand elles sont encore capables d'exprimer leur volonté d'une manière consciente et éclairée. Ce qui, potentiellement, les prive d'encore quelques 'bonnes' années de vie.

Bénéficier d'une euthanasie sur base d'une déclaration anticipée n'est pas non plus une option, car la loi ne réserve cette possibilité qu'en cas de coma irréversible ou état neurovégétatif persistant. Les auteurs de la proposition de loi veulent étendre cette possibilité à des patients qui sont encore conscients mais devenus incapables d'exprimer leur volonté, comme ceux qui souffrent de démence à un stade avancé. Les libéraux flamands souhaitent adapter la législation, ce qu'ils ont également tenté sous la législature précédente. Mais, sans consensus entre partenaires de la Vivaldi, la tentative s'est soldée par un échec.

La députée Open Vld Irina De Knop a introduit en début de nouvelle législature une proposition de loi, signée aussi par des socialistes francophones, également sur les bancs de l'opposition désormais. L'objectif reste de permettre l'euthanasie pour les personnes souffrant de démence à un stade avancé.

La Commission santé va, avant la fin de l'année, effectuer de premières auditions à ce sujet. Les chances que ce texte finisse par être voté sont cependant minces. Le contexte reste celui des négociations pour la formation d'un nouveau gouvernement fédéral, impliquant la N-VA, Vooruit, le CD&V, le MR et les Engagés. Ces probables futurs partenaires de majorité ont décidé de ne pas voter de textes issus de l'opposition, ou en tout cas de textes au sujet desquels ils n'ont pas encore de consensus, dans l'attente de la mise en place du nouvel exécutif. Un groupe de travail est d'ailleurs chargé d'intégrer dans l'accord de gouvernement un chapitre sur les dossiers éthiques, comprenant l'euthanasie, l'avortement et la gestation pour autrui.

Des voix s'élèvent depuis un certain temps pour modifier la législation en faveur des personnes qui souffrent de démence et souhaiteraient mettre un terme à leur vie. Actuellement, ces personnes ne peuvent demander et obtenir l'euthanasie qu'à un stade peu avancé de la maladie, quand elles sont encore capables d'exprimer leur volonté d'une manière consciente et éclairée. Ce qui, potentiellement, les prive d'encore quelques 'bonnes' années de vie.Bénéficier d'une euthanasie sur base d'une déclaration anticipée n'est pas non plus une option, car la loi ne réserve cette possibilité qu'en cas de coma irréversible ou état neurovégétatif persistant. Les auteurs de la proposition de loi veulent étendre cette possibilité à des patients qui sont encore conscients mais devenus incapables d'exprimer leur volonté, comme ceux qui souffrent de démence à un stade avancé. Les libéraux flamands souhaitent adapter la législation, ce qu'ils ont également tenté sous la législature précédente. Mais, sans consensus entre partenaires de la Vivaldi, la tentative s'est soldée par un échec.La députée Open Vld Irina De Knop a introduit en début de nouvelle législature une proposition de loi, signée aussi par des socialistes francophones, également sur les bancs de l'opposition désormais. L'objectif reste de permettre l'euthanasie pour les personnes souffrant de démence à un stade avancé. La Commission santé va, avant la fin de l'année, effectuer de premières auditions à ce sujet. Les chances que ce texte finisse par être voté sont cependant minces. Le contexte reste celui des négociations pour la formation d'un nouveau gouvernement fédéral, impliquant la N-VA, Vooruit, le CD&V, le MR et les Engagés. Ces probables futurs partenaires de majorité ont décidé de ne pas voter de textes issus de l'opposition, ou en tout cas de textes au sujet desquels ils n'ont pas encore de consensus, dans l'attente de la mise en place du nouvel exécutif. Un groupe de travail est d'ailleurs chargé d'intégrer dans l'accord de gouvernement un chapitre sur les dossiers éthiques, comprenant l'euthanasie, l'avortement et la gestation pour autrui.