Les trois quarts des mères qui accouchent à Bruxelles (75 %) sont issues de l'immigration, soit d'origine étrangère soit de (première) nationalité non belge. Mais s'il est avéré que les enfants pauvres à Bruxelles sont issus de l'immigration, le risque pour un nourrisson de naître avec un poids trop faible est moindre pour un bébé de mère maghrébine, rapporte La Libre Belgique sur base d'une étude de l'école de santé publique de l'ULB, soutenue par la Fondation Roi Baudouin.
"Si on scrute la nationalité dans la proportion de ménages en situation de précarité au moment d'une naissance, on constate que la grande pauvreté touche dans 80 % des cas des mamans d'origine non européenne", écrit La Libre Belgique. "Il est clair que les enfants pauvres à Bruxelles, ce sont ceux issus de l'immigration."
La pauvreté frappe d'abord les enfants bruxellois dont la mère est originaire d'Afrique subsaharienne (70% naissent sous le seuil de pauvreté), avant les petits Maghrébins (65 %), les enfants dont la maman vient d'Europe de l'Est (61 %) ou de Turquie (60 %).
Le nourrissons bruxellois d'origine belge ont par contre un taux de pauvreté comparable à la moyenne nationale.
Qu'en est-il de la santé de ces nourrissons ? "En ce qui concerne la mortalité périnatale (entre la 22e semaine de grossesse et le 7e jour de vie), on voit que les enfants de mères immigrées ont un risque plus élevé de décéder que les bébés belgo-bruxellois."
Paradoxe, par contre, s'agissant du poids de naissance : l'étude relève qu'à niveau d'instruction de la mère et à statut d'emploi égaux, "les bébés de mères d'origine étrangère ont un risque moindre de faible poids (en dessous de 2,5 kg) que les bébés de mères belges. Ce risque est même divisé par deux pour les bébés de mamans maghrébines." Explication : les familles immigrées développeraient des environnements protecteurs à la santé du bébé.
Quoi qu'il en soit, investir dans la santé de la petite enfance se révèlera productif pour l'avenir de la Région bruxelloise.
"Si on scrute la nationalité dans la proportion de ménages en situation de précarité au moment d'une naissance, on constate que la grande pauvreté touche dans 80 % des cas des mamans d'origine non européenne", écrit La Libre Belgique. "Il est clair que les enfants pauvres à Bruxelles, ce sont ceux issus de l'immigration."La pauvreté frappe d'abord les enfants bruxellois dont la mère est originaire d'Afrique subsaharienne (70% naissent sous le seuil de pauvreté), avant les petits Maghrébins (65 %), les enfants dont la maman vient d'Europe de l'Est (61 %) ou de Turquie (60 %).Le nourrissons bruxellois d'origine belge ont par contre un taux de pauvreté comparable à la moyenne nationale.Qu'en est-il de la santé de ces nourrissons ? "En ce qui concerne la mortalité périnatale (entre la 22e semaine de grossesse et le 7e jour de vie), on voit que les enfants de mères immigrées ont un risque plus élevé de décéder que les bébés belgo-bruxellois." Paradoxe, par contre, s'agissant du poids de naissance : l'étude relève qu'à niveau d'instruction de la mère et à statut d'emploi égaux, "les bébés de mères d'origine étrangère ont un risque moindre de faible poids (en dessous de 2,5 kg) que les bébés de mères belges. Ce risque est même divisé par deux pour les bébés de mamans maghrébines." Explication : les familles immigrées développeraient des environnements protecteurs à la santé du bébé. Quoi qu'il en soit, investir dans la santé de la petite enfance se révèlera productif pour l'avenir de la Région bruxelloise.