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La patiente, atteinte d'une maladie génétique, s'est présentée aux urgences vers 8h30, le mercredi 8 janvier, en état d'hyperthermie. Elle a patienté plusieurs heures avant d'être installée sur un brancard, puis pour passer un scanner. Son état s'est dégradé tout au long de la journée, jusqu'à une crise cardiaque fatale. Les sources syndicales, mentionnées par Le Parisien, sont fatalistes. "Année après année, on a fermé les lits, réduit les effectifs. Ce genre de drame devait arriver", lit-t-on dans le quotidien français. Autre son de cloche du côté de la direction du Groupement hospitalier du Nord Essonne (GHNE). Contacté par Franceinfo, cette dernière estime que ce n'est pas l'attente aux urgences qui a causé le décès de la jeune femme. "L'hôpital est dans un contexte de tension, avec l'épidémie de grippe, mais cela n'a a priori pas affecté la prise en charge de cette patiente", a déclaré Cédric Lussiez, directeur du GHNE.Une enquête interne est actuellement en cours au sein de l'hôpital pour analyser les causes du décès.Le Parisien relate également un autre décès inexpliqué, celui d'une jeune femme de 26 ans, survenu le 10 janvier dernier, aux urgences de l'hôpital de Villeneuve-Saint-Georges, en Île-de-France. La patiente souffrait de troubles psychologiques et s'était rendue à plusieurs reprises aux urgences, selon le quotidien français.Là aussi, le personnel avait tiré la sonnette d'alarme, et même menacer de faire grève faute de pouvoir assurer une continuité des soins minimale pour la santé des patients.Sources: Le Parisien, Franceinfo